La ville de Marrakech, au Maroc, a accueilli entre le 30 avril et le 2 mai derniers les �preuves du championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC), l�une des trois comp�titions sportives homologu�es par la F�d�ration internationale automobile (FIA) avec la Formule1 et le championnat des rallyes WRC. Et c�est sous une chaleur torride que le commissaire de course a donn� le signal pour le d�but d�une �dition pas comme les autres, ponctu�e d�accidents aussi spectaculaires les uns que les autres. Plusieurs constructeurs de renomm�e mondiale ayant une longue tradition dans la comp�tition sportive �tait sur la ligne de d�part, en l�occurrence Chevrolet, BMW et Seat avec au volant des pilotes tout aussi r�put�s pour leurs exploits. La marque am�ricaine �tait pr�sente en force avec sa derni�re star, Cruze, qui a brill� par sa rapidit� et son agilit� mais qui s�est vu prendre deux fois de suite en tenaille par des concurrents et quitter, h�las, la course sur le plateau d�un camion de d�pannage. Une ambiance de f�te foraine r�gnait ce dimanche dans les all�es du circuit d�montable de Marrakech. Plusieurs stands offraient aux milliers de visiteurs l�opportunit� de d�couvrir les coulisses de pr�paration des courses d�autant que l��v�nement �tait pr�c�d� d�autres comp�titions telles que la d�funte formule2 et Legend cars, une course r�serv�e � ces anciennes voitures de comp�tition au look nostalgique qui ne laissait gu�re indiff�rent. Les pavillons des constructeurs inscrits dans le WTCC �taient pour leur part tenus loin des regards indiscrets des visiteurs puisque donnant directement sur la piste de course. Seuls les invit�s �taient autoris�s � s�y aventurer. Dans les ateliers de Chevrolet, nous avons assist� et appr�ci� le travail de haute pr�cision et le professionnalisme des �quipes affair�es autour des trois Cruze. Une pr�paration qui ne laissait rien au hasard. Des ing�nieurs et techniciens � l��coute des pilotes sur les moindres sensations de la voiture. Celle-ci est d�mont�e en un quart de tour, ces diff�rentes pi�ces analys�es et �chang�es, le cas �ch�ant, puis remont�e avec la m�me c�l�rit�. Un conseiller en communication chez Chevrolet Europe insistera particuli�rement sur la bonne entente et la coordination entre les techniciens et les pilotes avant toute action � entreprendre sur le v�hicule. �Il y va, dira-t-il, du bon d�roulement de la course et des chances de remporter les meilleures places du podium.� Passion et rage de vaincre Dans ce circuit long de 4 550 m et qui n�a rien � envier aux autres rendez-vous internationaux, la passion et la hargne de vaincre se lisaient sur les visages aussi bien des �quipes que des pilotes align�s sur la ligne de d�part et enferm�s des minutes durant sous une chaleur caniculaire � l�int�rieur de leurs caisses d�pourvues, pour les besoins de la comp�titivit�, de tous les �quipements de confort. D�s le d�part, la course �tait domin�e par les voitures Seat qui avait au fil des tours creus� l��cart avec la Cruze pilot�e par Rob Huff. Et en d�pit des escarmouches qui ont �maill� l��preuve, il n�y a eu gu�re de modifications au moment o� le drapeau � damier a �t� actionn� par la commissaire de course mettant fin au suspens. Au niveau des classements par constructeur, on retrouve donc la marque Seat en t�te suivie de Chevrolet et BMW, alors que parmi les pilotes, on retrouve l�Italien Tarquini de Seat en premier devan�ant Yvan Muller et Robert Huff de Chevrolet. La seconde course a invers� un tant soit peu les donn�es en mettant en avant le bolide de BMW conduit par Andy Priaulx, suivi de Yvan Muller Chevrolet et Tom Coronel Seat. Il faut signaler que cette course a �t� suivie de pr�s par le nouveau patron de la FIA, Jean Todt, en compagnie de son pr�d�cesseur et non moins image mythique du sport automobile, Bernie Ecclestone.