La Ligue de volley-ball de Tlemcen que l'ex-président de la Fédération, Gougam Okba, voulait effacer des tablettes nationales, a repris ses droits. On sait que Tlemcen a toujours été une école du volley-ball. En effet, il faut savoir que cette discipline est ancrée dans l'histoire du sport de cette ville et que de ses cendres a rejailli la flamme. Aujourd'hui, la Ligue a sous sa coupe 12 clubs, dont quatre de la capitale des Zianides et le reste de la wilaya, regroupant ainsi, 335 athlètes dont 86 filles. Le directeur de l'organisation sportive, Benosman Kamel, est catégorique, il dira : «Tout va bien et nous gérons un championnat très relevé. C'est sous forme de tournois, soit six matchs par tournoi dans cette phase retour qui se déroule actuellement.» L'arbitrage est assuré par 16 arbitres que compte la ligue, dont 7 fédéraux. A Tlemcen, il est rare où une équipe de quelque catégorie que ce soit, n'atteigne pas le carré des finalistes de la Coupe d'Algérie. La saison écoulée, ce sont les minimes garçons du MA Mansourah qui sont arrivés en demi-finale. Cette année avec une meilleure stabilité, les pronostics sont meilleurs, ajoutera le DJS. Côté formation, des journées de recyclage ont été programmées. Ainsi, 24 entraîneurs dont 6 filles ont suivi les cours de Benkhichi Mohamed, ex-entraîneur national. Alors que, les arbitres ont été pris en charge par les vétérans des arbitres en l'occurrence, Klouche et Kebrit. Enfin, il y a lieu de signaler que la ligue continue sa politique de développement, puisque deux autres localités vont avoir leurs équipes, à savoir El Aricha et Sid El Djillali. Benosman, ajoutera que c'est grâce au soutien indéfectible de la DJS que la ligue mène à bien ses actions. M. Z.
