Quelque 2.500 enfants de la bande de Ghaza, soumise à une sauvage agression sioniste, ont besoin d'une évacuation médicale urgente, a alerté jeudi, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). "30% des enfants dans la bande de Ghaza souffrent de malnutrition aiguë", a indiqué le porte-parole de l'UNICEF, Kazem Abu Khalaf, cité par l'agence palestinienne de presse, Wafa, alors que près de 2.500 autres ont besoin d'une évacuation médicale urgente, a-t-il ajouté. Le porte-parole a également révélé que 95 % des écoles qui abritent des déplacés dans l'enclave palestinienne "ont été complètement détruites", notant que la situation dans le nord de la bande de Ghaza "est extrêmement difficile et tragique, et ne cesse de se détériorer". Les hôpitaux de la bande de Ghaza ont été touchés à de multiples reprises depuis le début de l'agression génocidaire sioniste contre l'enclave palestinienne en octobre 2023. Après plus d'un an d'attaques sionistes incessantes à Ghaza, l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a constaté vendredi à quel point les conditions de vie désastreuses, le faible accès à la nourriture et les déplacements répétés entraînent de graves problèmes de santé pour les enfants palestiniens, les nouveau-nés et leurs mères. "Nous traitons des nourrissons atteints de maladies infectieuses, respiratoires et cutanées", a indiqué Mohammad Abu Tayyem, pédiatre de MSF travaillant à l'hôpital Nasser, dans le sud de Ghaza. "Confrontées à des conditions de vie inadéquates, à des pénuries de produits d'hygiène et de nourriture, et soumises à un stress constant, un nombre important de mères palestiniennes, elles-mêmes mal nourries, donnent naissance à des bébés prématurés et présentent un risque accru de complications post-partum", a poursuivi l'ONG.