Cette chronique t'est dédiée Abdelhak. Avec cette rage folle de refuser de parler de toi au passé. A toujours, l'ami Faut-il souhaiter la bienvenue à Erdogan ? La question est bonne. Mais elle date déjà. J'en ai une autre «plus meilleure» : faut-il souhaiter bon départ et bon retour à Erdogan ? Ça, c'est de la question ! Moi, je suis résolument pour lui souhaiter franchement, à haute voix, sur un ton joyeux «bon vent». Mais pas que ! Il est de tradition de faire des dons aux visiteurs à leur arrivée chez nous. Diantre comme les traditions sont étriquées ! Pourquoi ne pas élargir le spectre des cadeaux et lui en offrir à son départ ? Tenez ! Mokri, par exemple ! Si nous faisions cadeau de Mokri à Erdogan ? Sans chichi, sans trop de protocole, et à la bonne franquette. Là, sur le bord du tarmac, à quelques pas de la passerelle, arriverait un fourgon plus ou moins blindé et d'où nous ferions surgir Mokri enveloppé dans un magnifique papier cadeau aux couleurs turques. Allez ! Pour toi Tayyip ! Si ! Si ! Wallah que je tu le prends avec toi, ça nous fera plaisir. D'ailleurs, on te le livre avec tous ses accessoires, même les accessoires syndicaux et médiatiques. Ne dis pas non, grand timide, va ! On est comme ça, nous, les Dézédiennes et les Dézédiens, la main sur le cœur. Donc, à gauche ! Oui, je sais que le mot «gauche» te donne de l'urticaire, et l'urticaire, ce n'est jamais bon quand on prend l'avion. Disons juste que ça nous comble d'aise de te faire ce présent. Et puis, tant que le fourgon est à dispo, encore sur la piste, moteur allumé, dis-nous qui d'autre tu voudrais embarquer dans ta soute. Allez mon Erdo ! C'est le moment. Nous sommes en veine de partage, voire de décharge des poids mortifères. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.