Le congrès du MSP prévu le 10 mai prochain ne sera pas ordinaire, comme le pensait la direction du parti mais plutôt extraordinaire. M. Kebci - Alger (Le Soir) - C'est ce que nous avons appris, hier, auprès du chef du groupe parlementaire du mouvement. Nacer Hamdadouche soutient, en effet, que c'est sur conseil juridique au niveau du ministère de l'intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, consulté dans la perspective de ce congrès, qu'il a été retenu le principe d'un congrès extraordinaire et pas ordinaire. Car le mouvement a tenu, le 22 juillet dernier, un congrès extraordinaire ayant consacré la fusion en son sein, du désormais ex-Front du changement de Abdelmadjid Menasra qui a préféré, aux côtés de nombre de camarades qui l'ont accompagné dans son aventure partisane en solo, de revenir au bercail. Ce qui signifie que les délais statutaires de cinq ans pour un autre congrès ordinaire venaient tout juste d'être entamés et que, pour s'en tenir à ceux du congrès ordinaire d'il y a cinq ans (mai 2013), il faille tenir un autre congrès extraordinaire et, ainsi, remettre les compteurs à zéro. Ce dont a pris acte la commission de préparation de ce congrès qui a fixé la date du 10 mai prochain pour la tenue de ce rendez-vous. Une instance de 10 membres présidée par Abdelkader Gueddouda qui multiplie les réunions de préparations dont la dernière en date, hier. Un congrès à grands enjeux avec un probable face-à-face entre le président sortant Abderezzak Makri et son prédécesseur Bouguerra Soltani qui ne perd pas encore espoir de reprendre les rênes du mouvement qu'il voudra ré-arrimer dans le giron du pouvoir, lui l'adepte devant l'Eternel de la politique de l'entrisme. D'ailleurs, il n'a pas manqué de se manifester, tout récemment, via un courrier à Makri au sujet de l'impartialité de ladite commission de préparation de ce congrès, ce qui a engendré le remplacement du député de Chlef par l'ex-députée de M'sila au sein de ladite commission de préparation où l'aile Soltani ne figure pas. Pour rappel, Abderezzak Makri a repris, le 23 décembre dernier, la présidence du MSP pour assurer la gestion de la dernière étape du processus de fusion entre le MSP et le Front du changement (FC), en attendant la tenue du 6e congrès extraordinaire. Il assure, depuis, la présidence de la deuxième phase de transition, en remplacement de l'ex-président du FC, Abdelmadjid Menasra, qui avait présidé le mouvement durant la première étape (juin-décembre 2017), dans l'attente de la tenue d'un congrès extraordinaire prévu, donc, le 10 mai prochain pour élire le nouveau président du parti. M. K.