L'institution militaire réitère sa ferme détermination à «s'acquitter de la mission d'éradication de ce qui reste des phénomènes criminels comme l'immigration clandestine, le trafic de drogue, la contrebande des armes et à éradiquer les résidus des groupes terroristes». C'est ce qu'affirme l'organe central de l'armée, la revue El Djeïch dans sa dernière édition de mars 2018. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - L'éditorial de la revue El Djeïch a , en effet, singulièrement insisté sur la situation prévalant le long de nos frontières sud, mettant nettement en avant le travail colossal qu'accomplit sur le terrain le Haut Commandement de l'Armée nationale populaire pour prémunir le pays des multiples menaces qui l'entourent. Constamment sur la brèche, l'énorme travail et l'engagement personnel sur le terrain du chef de l'état-major de l'ANP, vice-ministre de la Défense nationale, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, ont été particulièrement soulignés par l'éditorial d'El Djeïch. «La prévoyance et la perspicacité du général de corps d'armée se sont confirmées à travers les opérations qualitatives des éléments de nos forces armées au niveau de l'ensemble des régions militaires et particulièrement le long de notre bande frontalière sud, où, au cours des derniers jours du mois de février, nos unités ont réussi à détruire nombre d'abris et à récupérer d'importantes quantités d'armes, de munitions et de matériels ainsi que l'arrestation de terroristes, de contrebandiers et d'éléments de soutien aux réseaux terroristes». Des résultats d'autant plus louables que, comme le rappellera l'éditorialiste d'El Djeïch, «notre bande frontalière, avec sept pays voisins, s'étend sur une longueur de 6 634 km». Un défi que l'armée réussit de manière remarquable malgré la situation chaotique prévalant chez certains de nos voisins où la «passivité» volontaire de certains autres, notamment à l'Ouest, d'où proviennent régulièrement d'astronomiques quantités de drogues. Ce n'est pas par hasard si, pratiquement chaque semaine, et durant les douze mois de l'année, le patron de l'ANP descend sur le terrain, multipliant les tournées de longues durées à travers l'ensemble des six régions militaires. La dernière livraison de la revue El Djeïch ne manquera pas d'ailleurs de le rappeler : «Les visites de travail et d'inspection effectuées par le général de corps d'armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP aux différentes régions militaires, commandements de forces et unités ainsi que ses rencontres avec les cadres et hommes de rang traduisent la forte détermination à aller de l'avant jusqu'à la liquidation totale et définitive des résidus des groupes terroristes et du crime organisé.» L'engagement personnel du patron de l'ANP traduit, suggère l'organe central, une forte détermination de l'institution militaire à écraser «l'ennemi qui n'a pas abdiqué ainsi que certaines parties aux desseins malveillants qui continuent de nourrir l'espoir de voir s'accomplir leurs projets funestes». A tous ceux-là, l'ANP promet un véritable enfer sur terre. On lit ce passage, en effet, dans le même éditorial : «Il ne saurait y avoir d'avenir ni d'espoir pour ces sectes égarées. L'exemple de certains pays frères est là pour apporter la preuve de la barbarie du terrorisme.» Allusion ici est faite à la situation dans certains pays comme la Libye, ou encore la Syrie ou l'Irak où le terrorisme a engendré des situations souvent cauchemardesques. Un scénario que l'ANP s'engage à ne plus voir se reproduire en Algérie. «Il ne peut y avoir de crainte pour notre pays, tant que l'ANP compte en son sein des hommes et un commandement sincères et déterminés à préserver le legs et tant qu'il reste entre des mains sûres.» Outre l'aspect opérationnel, la revue El Djeïch a également souligné dans son même éditorial l'importance qu'accorde le patron de l'armée à la formation et à la maîtrise des nouvelles technologies par l'ensemble de nos forces armées, comme en témoignent ses multiples visites aux différentes structures de formations, ou les grandes écoles comme l'Académie de Cherchell, l'Ecole supérieure de guerre ou l'Ecole militaire polytechnique. K. A.