Nécessité d'instaurer les valeurs de l'éthique commerciale islamique    Ligue 1 Mobilis: le MCA craque et concède le nul face à l'USMK (2-2)    Une cérémonie de distinction des lauréates du concours ''Femmes entrepreneures à succès''    Le PPP, catalyseur pour renforcer l'outil national de réalisation    Célébration de la Journée nationale de la culture palestinienne    Suspension de l'aide militaire pour l'Ukraine    Une transition menée par les Syriens    Face à l'absence des élus locaux sur le terrain, le wali en colère    Mondiaux 2025 en salle : Chenitef, seul représentant algérien à Nanjing    Le retour attendu de Belaïli    Championnat d'Afrique de judo : Les sélections nationales en stage de préparation    Un réseau de voleurs de câbles en cuivre neutralisé à Ammi Moussa    Campagne lancée pour valoriser les métiers traditionnels locaux    El-Bayadh Saisie de 1.508 comprimés de psychotropes    Regard lucide sur le colonialisme et dénonciation des exactions de la France    C'est parti pour la 6e édition !    Ismaël, 21 ans, a mémorisé la moitié du Coran : Son histoire et sa méthode    Djelfa : près de 6 quintaux de café subventionné saisis    Le ministre de l'Education nationale préside la cérémonie de célébration de la Journée internationale des mathématiques    Les tortures et les assassinats commis par la France coloniale dénoncés par ses propres enfants    Hadj 2025 : le choix du vol est définitif et aucune modification n'est possible une fois la réservation confirmée    Les personnes à besoins spécifiques, un exemple de résilience face aux épreuves    22e AG de l'ACNOA: Berraf réélu par acclamation à la tête l'instance africaine    Le groupe Sonelgaz honore ses travailleurs à besoins spécifiques    Education nationale: ouverture de 5 lycées régionaux spécialisés en mathématiques    Grands projets: le PPP, catalyseur pour renforcer l'outil national de réalisation    Ramadhan: Aït Menguellet en concert à l'Opéra d'Alger    Ligue 1 Mobilis: la JSK co-dauphin, l'ESM n'est plus relégable    Ghaza: 63.000 t de produits alimentaires attendent la levée du blocus    Ramadhan: "Méga Iftar" à Alger pour consolider les liens de citoyenneté    Epreuves restreignant la dynamique associative en Algérie    « Renforcer l'unité nationale pour faire face aux défis et aux campagnes haineuses contre l'Algérie »    Le rôle de l'Algérie dans la promotion de la paix et de la sécurité salué par une responsable parlementaire mexicaine    L'occupant sioniste multiplie ses agressions contre les mosquées en Cisjordanie pendant le mois sacré    Hidaoui souligne l'importance de moderniser les établissements de jeunes pour davantage d'attractivité    Trois recours reçus par la Cour constitutionnelle        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Premier briefing de M. Kohler mercredi à New York
Sahara occidental
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 03 - 2018

L'émissaire de l'ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler, est attendu mercredi pour présenter au Conseil de sécurité les premiers éléments de sa médiation entamée en octobre dernier, un premier briefing scruté de près à New York peu avant le prochain rapport sur le conflit du Sahara Occidental.
Pour cette réunion prévue à huis clos, Kohler sera épaulé par le nouveau chef de la Minurso, le canadien Colin Stewart, qui a été nommé en décembre à la tête de la mission onusienne pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental.
Le briefing, prévu initialement en février, se tiendra en application de la résolution 2351 de 2017 qui a demandé au secrétaire général de l'ONU de présenter un rapport sur la situation qui prévaut au Sahara Occidental six mois après la nomination du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU.
La résolution a également invité le secrétariat général à tenir le Conseil de sécurité informé de la manière, dont l'envoyé personnel avance sur la voie d'une solution politique mutuellement acceptable qui permette l'exercice du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
Jusqu'ici, l'envoyé personnel de M. Guterres a tenu une série de consultations avec les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, ainsi que les deux pays observateurs, l'Algérie et la Mauritanie.
Le Maroc a, cependant, décalé sa réunion avec Kohler de janvier à mars. Un report vu par de nombreux observateurs comme «entrave dressée au médiateur onusien dans sa mission de relancer le processus onusien à l'arrêt depuis 2012».
La partie marocaine veut en particulier exclure tout rôle de l'Union africaine (UA) dans le règlement du conflit, qu'elle veut cantonner dans le seul Conseil de sécurité où elle jouit du soutien inconditionnel de la France.
Pourtant, l'ONU a réitéré à maintes reprises son engagement constant de coopérer avec l'organisation panafricaine sur les questions relatives à la paix et la sécurité dans le continent. Il est question aussi d'entendre les représentants de l'UA lorsque le Conseil de sécurité abordera ces dossiers.
L'OUA, l'ancêtre de l'UA, avait réussi par le passé à négocier avec l'ONU un plan de règlement, en traçant la voie pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination sous l'égide de l'organisation onusienne.
Le plan approuvé en 1991 par le Conseil de sécurité reste à ce jour le seul accord valable accepté mutuellement par les deux parties au conflit.
Du reste, la persistance du Maroc à tenir cette première consultation à Lisbonne au lieu de Berlin, où l'émissaire onusien a choisi d'établir ses locaux, renseigne sur la volonté de la partie marocaine de saborder les efforts de l'ancien président allemand.
Avant Kohler, l'Américain Christopher Ross a été l'objet d'une opération de sabotage franco-marocaine au sein du Conseil de sécurité et ne pouvait pas aller loin dans sa mission sans le soutien de cet organe onusien.
Hors du Conseil de sécurité et sur le terrain, le Maroc a multiplié les obstacles à l'action de Ross en entravant d'abord sa liberté de mouvement et en empêchant ensuite la Minurso de s'acquitter de son mandat.
Les manoeuvres marocaines visaient, en fait, à faire perdre du temps à Ross et surtout à l'empêcher de mener la mission pour laquelle il a été désigné, à savoir la relance d'un cinquième round de négociations directes.
Au demeurant, les nouveaux agissements s'inscrivent dans la logique du blocage, prônée par le Maroc pour imposer son plan d'autonomie au mépris des résolutions de l'Assemblée générale de l'ONU et du Conseil de sécurité qui ont affirmé de façon constante et sans équivoque la nature juridique de ce conflit et le principe d'autodétermination à mettre en œuvre.
Le rôle que devrait jouer Kohler est un élément important dans le processus de paix au Sahara Occidental mais il ne sera pas décisif sans le soutien du Conseil de sécurité, s'accordent à dire plusieurs observateurs.
Etant donné l'impasse dans laquelle se trouve le processus onusien, le Conseil de sécurité «pourrait envisager des moyens afin de soutenir M. Kohler dans ses efforts pour tenir un cinquième round de négociations», souligne l'agenda prévisionnel du Conseil de sécurité pour le mois de mars.
La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc se sont installés à la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis.
Rappelant le contexte de ce blocage, le document a relèvé que les divisions au sein du Conseil de sécurité ont accentué «son incapacité à s'entendre» même sur le règlement des dernières crises survenues au Sahara Occidental.
Le Conseil de sécurité est resté silencieux «sur les crises d'El Guergarat et de la Minurso sur insistance de la France qui soutient la position du Maroc», souligne-t-on dans les précisions accompagnant cet agenda.
APS


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.