Heureux les sacrifiés qui honorent deux causes pour le prix d'une ! C'est le cas du gendarme français, Arnaud Beltrame, assassiné par une petite frappe exaltée au cri d'Allah Ouakbar. La première cause, c'est celle de l'honneur, du courage, du dévouement, de la haute idée du service des armes en faveur de la protection des citoyens. Et l'autre cause, implicite, secondaire, adventice et pourtant si envahissante: livrer son image de sacrifié christique à la flamboyance des gouvernants ! Après Jean d'Ormesson et Johnny Hallyday, voilà la nouvelle figure de la trinité macronnienne. A. T. [email protected]