Y a-t-il une vie après qu'on ait été ministre ? Oui et non. Non, parce qu'il arrive que l'ex-ministre, privé de pouvoir, redevenu un lambda, sombre dans une déprime pas possible. Il ne comprend pas qu'on puisse tomber dans le vide comme ça. Oui, parce que quelques ministres savent se remettre soit dans les affaires, soit attendre sagement, sans déprimer outre mesure, que la roue tourne, car en Algérie, on peut être trois ou quatre fois ministre dans sa vie, ce qui est exceptionnel. Enfin, il y a une troisième possibilité, c'est d'être une sorte de ministre à retardement. Donner les solutions des problèmes posés à son ministère une fois que l'on n'est plus ministre. C'est le cas incarné brillamment par Abderrahmane Benkhalfa. A. T. [email protected]
