L�incertitude qui entoure la r�alisation des nombreux projets d�investissements �miratis en Alg�rie sera-t-elle lev�e � la faveur de la r�union, aujourd�hui, de la commission mixte alg�ro-�miratie ? Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir)- La 8e session de la commission mixte alg�ro-�miratie s�ouvre aujourd�hui � la R�sidence El-Mithak, sous la copr�sidence du ministre des Finances, Karim Djoudi, et du ministre �mirati de l��conomie, Soltane Ben Said El- Mansouri. Au menu des travaux, l��tat de la coop�ration multisectorielle et notamment l��valuation des actions entreprises depuis la session pr�c�dente, tenue en 2009 � Abu Dhabi. La 7e session avait �t� notamment marqu�e par l�impulsion d�un conseil d�hommes d�affaires. Il sera �galement question d�examiner le degr� d�avancement de la conversion en investissements de la dette alg�rienne contract�e aupr�s des Emirats arabes. En ce sens, et pour un montant de 333 millions de dollars, les deux pays avaient sign� un m�morandum d�entente en 2008. Or, la r�alisation des projets d�investissements �miratis semble incertaine. Certes, des projets de 1,1 milliard de dollars ont �t� inscrits officiellement entre 2002 et 2007, et un chiffre tr�s en de�� des montants faramineux annonc�s pour les projets futurs (entre 20 et 50 milliards de dollars). De m�me, des intentions sont fortement exprim�es par les Emirats arabes d�investir dans plusieurs secteurs. Citons notamment l�agriculture, les ressources en eau, la pharmaceutique, l�industrie, l��nergie, la p�trochimie, ainsi que les technologies de l�information et de la communication, voire l�automobile. Un int�r�t appuy� � la faveur de la r�cente visite � Alger du ministre du D�veloppement �conomique de l��mirat d�Abu Dhabi, Nacer Ben Ahmed Al-Souidi. Mais aussi de l�approbation aux Emirats du projet de fabrication de camions en Alg�rie, dans le cadre d�un partenariat alg�ro-�mirati-allemand. Toutefois, annonc�s notamment dans le secteur touristique et immobilier, les projets des groupes �miratis Eemar, Emiral et EEIC sont loin d��tre concr�tis�s. Voire, certains de ces projets ont �chou�, comme dans le cas d�Eemar, et d�autres restent encore en voie de finalisation, � l�instar du projet du parc Dounya pilot� par l�EIIC, et d�autres en standby. Une situation qui pourrait s�expliquer par des lourdeurs bureaucratiques, l�absence de r�pondant et autres contraintes juridiques, au-del� des raisons invoqu�es ici et l� li�es � certaines difficult�s financi�res subies par des investisseurs. Mais le fait patent est que l�incertitude demeure. La r�union de la commission mixte permettra-t-elle de lever cette incertitude, ou d�y contribuer ? Un questionnement qui attend encore r�ponse.