Un lecteur anonyme pas tr�s �malin� Je vous �cris au sujet de vos propos concernant la retraite sans condition d'�ge dans votre article publi� le mercredi 24/03/2010. Je ne sais pas si vous avez �tudi� ce th�me en examinant tout ce qui est trait au monde de travail, ou bien est-ce une opinion �vasive sur la question ou encore plus votre d�termination � vouloir la suppression de la retraite sans condition d'�ge exprim�e � la fin de votre article ou est-ce seulement une incitation � des imb�ciles comme nous � se manifester par nos emails ? Alors, je vous informe que : 1. Pour la caisse de retraite est arriv�e � un certain moment � une pente o� il y a une entr�e consid�rable d'argent et en principe celle-ci constituerait une r�serve pour une p�riode de crise comme celle d'actuelle. 2. Allonger la retraite ou ne pas laisser partir un individu en retraite, c'est allonger un individu en ch�mage. 3. Prendre en compte la p�nibilit� du travail (la femme endure en deux fois au travail et au foyer, les personnes qui travaillent dans les mines, en usine, etc. 4. Pourquoi les hauts cadres et encore plus les ministres conservent leurs salaires entiers 5. Les femme se marient tr�s tard, maintenant elles se retrouvent � 45 ans avec des enfants en primaire pour ne pas leur laisser la chance de rester chez elles � l'�ge de 45 ans avec 20 ans de service pour prendre soin convenablement de leurs foyers. 6. L'individu peut ne plus �tre rentable apr�s une certaine dur�e de travail et qui varie selon chaque personne. Aussi, monsieur, il faut revoir votre article et une plus ample analyse s'impose et ne pas vous induire et induire le groupe de travail sur le projet de loi sur la retraite devant �tre pr�sent� l'ann�e prochaine. Ne prenez plus position ou parti comme vous l'aviez fait dans votre article. Vous vous pr�sumez journaliste alors, faites votre travail en tant que tel (recherche, analyse, benchmarking au niveau des autres pays, diff�rents avis des citoyens alg�riens aupr�s de ceux qui ont d�j� b�n�fici� de la retraite et ceux qui souhaitent en b�n�ficier prochainement). En outre, il imp�ratif de pr�ciser que la retraite sans condition d'�ge, proclam�e par une loi, est devenue un acquis social. Par ailleurs, il est demand� aux services des caisses de retraite de s'outiller de personnes en collaboration avec le minist�re du Travail pour d�tecter les entreprises priv�es qui utilisent des travailleurs au noir ( non d�clar�s), ex : entreprises de Oued Semmar, et cela constituera une entr�e consid�rable � ces caisses. R�PONSE : Ce lecteur qui nous a envoy� ce courrier via Internet - sign� �malin� �, a choisi de le faire sous le sceau de l'anonymat. Que l'invective est ais�e lorsque que l'on cache son identit�. Au risque de nous r�p�ter � tout en signant et en persistant �, le dispositif sc�l�rat de retraite proportionnelle et sans condition d'�ge n'est pas un acquis social : il ne profite qu'� une minorit�, il est profond�ment injuste, il met � mal le principe de solidarit� interg�n�rationnelle � fondement de la retraite par r�partition �, il hypoth�que l'�quilibre financier de la CNR, il encourage les pratiques individualistes et le �sauve qui peut� �go�ste de quelques privil�gi�s. Au Soir d'Alg�rie, nous sommes tr�s attach�s au progr�s et � la justice sociale, valeurs que nous avons constamment mises en avant dans cet espace �retraite� qui existe depuis plus de 10 ans. Et n'en d�plaise � ce �courageux� lecteur anonyme, nous continuerons � faire du journalisme qui prend aussi position sur des choix de soci�t�. Quant aux salari�s qui travaillent dur, un article de la loi de 1983 sur les retraites a pr�vu un texte r�glementaire sur la p�nibilit� : il est temps que ce texte paraisse. Pour ce qui des femmes travailleuses, nous consid�rons que les dispositions fix�es par la loi de 1983 sur les retraites sont suffisamment favorables : elles leur donnent la possibilit� de prendre leur retraite l�gale d�s 55 ans, voire m�me � partir de 52 ans pour celles qui ont eu 3 enfants. Vivement l'abrogation du syst�me de retraite proportionnelle et sans condition d'�ge ! Djilali Hadjadj Retraite proportionnelle et sans condition d'�ge Dans un journal du mois de d�cembre 2009, j�ai lu un article intitul� �Fin des retraites proportionnelles et sans condition d��ge�. Il est �crit : �Le ministre du travail Tayeb Louh a indiqu�, hier � Alger, � propos de ce type de retraite, que �tous les travailleurs et toutes les travailleuses qui remplissent ou qui rempliront les conditions exig�es pour b�n�ficier de ces dispositifs avant l'annulation de cette loi et qui n'ont pas effectu� de demande pour en b�n�ficier garderont leur droit plein et entier, m�me apr�s la promulgation de la nouvelle loi�. M. Louh a rappel� que la d�cision a �t� convenue lors de la derni�re tripartite qui �a mis sur pied un groupe de travail qui a pour mission de proposer les m�canismes qui permettront � terme d�abroger l�ordonnance de 1997�. Dois-je comprendre par-l� qu'apr�s la promulgation de cette nouvelle loi qui mettra fin � la retraite proportionnelle, ceux et celles qui remplissaient les conditions � la date de promulgation pourront toujours continuer � d�poser leurs dossiers comme par exemple, moi-m�me qui a 55 ans d'�ge et 28 ans de cotisation ? Et qu'au lendemain de cette promulgation, mon ami Kamal qui aura 50 ans d'�ge et 31 ans de cotisations, ne pourra pas d�poser un dossier pour l'obtention d'une retraite proportionnelle sans condition d'�ge ?! Sinon, pourra-t-il d�poser son dossier de retraite quand il aura 32 ans de cotisation ? S. N., R�gha�a, Alger R�PONSE : Ce lecteur a tout compris : tant qu'il remplit les conditions pour b�n�ficier de la retraite proportionnelle et sans condition d��ge avant l'abrogation l�gale de cette derni�re, il y aura droit m�me quand la loi d'abrogation sera promulgu�e. Ce qui ne sera pas le cas pour son ami s�il ne remplit pas ces conditions tant que ce dispositif est en vigueur. Une fois l'abrogation promulgu�e, le dispositif de retraite reviendra � l'�ge l�gal unique de 60 ans, et ce, quel que soit le nombre d'ann�es de cotisation, 32 ou plus.
De la pension d�invalidit� � celle de la retraite �A monsieur le directeur g�n�ral de la Caisse nationale de retraites. J�ai l'honneur de vous informer que je suis retrait� depuis le 1er d�cembre 2003 apr�s une mise en invalidit� servie par la Cnas de Bouira. Le calcul de cette pension d�invalidit� avait subi une double imposition par rapport au salaire de r�f�rence. Apr�s maintes r�clamations, la Cnas d�cide d�exon�rer la pension d�invalidit� de l�IRG et en 2008 ma pension a �t� r�gularis�e de cette mani�re. J�ai demand� � la CNR de la wilaya de Bouira de r�gulariser le montant de ma pension de retraite conform�ment � l�article n�46 de la loi n�83-11du 02/07/83 qui stipule que �la pension d�invalidit� est remplac�e, � partir de l��ge de la retraite par une pension de retraite d'un montant au moins �gal, � laquelle s'ajoute �ventuellement, la majoration pour conjoint � charge ?�. Le montant net annuel de ma pension d�invalidit� est de 465 462,16 DA. Par contre � la substitution, le montant net annuel de la pension de retraite est de 403 854,10 DA. Dans la correspondance du 7 juillet 2009 qui m�a �t� adress�e, la CNR conteste la base du d�compte de ma pension d�invalidit�. La Cnas de Bouira a appliqu� les directives de sa tutelle. Quant � moi, je ne sais plus qui a tort ou qui a raison. Je vous demande, monsieur le directeur g�n�ral, de bien vouloir me r�gler ce probl�me qui n�a que trop dur�.