Dans son discours d'ouverture de la première session ordinaire de l'assemblée populaire de la wilaya, le chef de l'exécutif est revenu sur l'objet des travaux inscrits, notamment sur la préparation de la saison touristique et le secteur des transports, qui pose un sérieux problème aux habitants des différentes banlieues. Pour le secteur touristique, et plus particulièrement la saison estivale, le wali a exprimé une certaine déception, quant à la préparation de la période estivale de la saison passée, jugée en deçà des attentes, selon les observations faites par le chef de l'exécutif. afin de répondre aux besoins des quatre millions d'estivants attendus sur les côtes de la wilaya, un plan bleu a été concocté, lors d'une séance de travail avec le wali et les responsables impliqués dans cette opération. Des efforts ont été demandés aux communes côtières, aux responsables du tourisme, aux responsables de la culture pour améliorer les conditions de séjour des estivants. A rappeler que ces mêmes recommandations ont été faites, lors des trois dernières années, sans pour autant répondre aux besoins des citoyens et pour cause, la réussite d'une saison estivale ne dépend pas uniquement des efforts de l'Etat, le secteur privé a sa part de responsabilité. Une remarque pertinente a été faite par une élue locale, Mme Bouhdjar, psychologue de son état, qui a fait remarquer à l'assistance que l'activité touristique dépend généralement de l'accueil réservé aux touristes et a cité des exemples néfastes à la promotion du tourisme. Cependant, la solution est ailleurs, ce secteur vital a besoin de véritables professionnels formés dans de grandes écoles du tourisme. Les espaces verts et les jardins publics sont dans un état de dégradation totale et sont devenus de véritables coupe-gorges, les citoyens n'osent plus s'aventurer dans ces lieux, devenus la chasse gardée de délinquants. Quant au Grand bassin, qui a été rénové à coups de milliards, il n'attire plus grand monde et ce, pour les raisons que tout le monde connaît. Le wali a soulevé la situation du jardin d'el hartoun, construit à la fin du 19e siècle par les autorités coloniales, il est donc question de le réhabiliter et de le rouvrir au public, tout en le rebaptisant : le wali a trouvé étrange le mot el hartoun, c'est tout de même le nom de tout un quartier et les Tlemcéniens continueront à l'appeler ainsi. cependant, nous rappelons aux uns et aux autres que el hartoun n'est pas tout simplement un jardin public, c'est avant tout une pépinière et lors de la rénovation, on doit tenir compte de cela. L'animation culturelle a toujours été d'une importance capitale. Mais, qui donc se souvient de ce merveilleux «sons et lumières de Mansourah» qui faisait vibrer la capitale des Zianides, durant tout l'été. Rabah Derriassa, Ahmed wahby sont passés par là ! M. Zenasni