Les Floralies de Annaba ont été ouvertes, lundi, au public après leur inauguration officielle par le wali de Annaba, Mohamed Salamani, accompagné des autorités locales au sein du jardin public El-Houria, situé en plein centre-ville. Ces floralies sont devenues une belle et agréable tradition puisqu'elles entament, cette année, leur sixième édition consécutive. Une cinquantaine de stands sont ouverts aux visiteurs pour des expositions-ventes. Dans ce lieu de repos et de détente, aménagé pour la circonstance, en cette période printanière, une foule constituée de jeunes et moins jeunes des deux sexes ainsi que des familles accompagnées de leur progéniture ont commencé à déambuler d'un stand à l'autre. Les visiteurs étaient émerveillés devant tant de variétés de fleurs et de plantes mais aussi de produits de l'artisanat de bonne facture. Arbustes fruitiers dont des orangers, mandariniers, citronniers... sont exposés par des pépiniéristes. Versés dans la culture des plantes, d'autres proposent des variétés vivaces, liliacées et grimpantes pour les haies de jardins, des fragons, chlorophytums, des choux ornementaux et plantes grasses pour hall d'administration et intérieurs de maison. Le choix ne s'arrête pas là. Des entreprises activant dans l'embellissement et l'aménagement d'espaces verts ont ramené avec eux des semences de gazon, des rosiers et lierres grimpants, amaryllis, hibiscus syriacus, camellia. L'entreprise régionale de gestion rurale Babors présente des arbustes de cyprès, pins maritimes, chêne-liège, acacias, vignes, framboisier... mais aussi du terreau en sachet. Cactus nains, fougères pour les jardins et les appartements sont également exposés à côté de marguerites espagnoles, gueules de loup, hortensias, orchidées, dahlias, œillets, pétunias, glaïeuls, bégonias, bougainvilliers... Même si une majorité de l'exposition est réservée aux plantes et fleurs, des apiculteurs expliquaient aux visiteurs l'origine florale et les bienfaits de leurs différentes variétés de miel. Des œuvres artistiques en produits de dinanderie pour décors intérieurs, fer forgé pour support de pots de fleurs et autres utilisations, sculpture sur bois, ouvrages en verre et céramique, tableaux et cadres avec utilisation de produits de la nature (pailles, liège, feuilles mortes et pétales asséchés) sont les autres expositions de cette manifestation culturelle et environnementale chère aux écologistes. Les résultats des recherches sur les plantes médicinales de la région sont affichés à l'intérieur d'un stand de l'Université Badji-Mokhtar. Des produits de pépinières réalisées par des détenus d'établissements de rééducation de la wilaya de Annaba, avec l'aide du secteur de la formation professionnelle, sont exposés aux visiteurs. Tout comme l'ont été les outils nécessaires au jardinage. En organisant cette manifestation culturelle et environnementale, le président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Annaba, Farid Merabet, a tenu son pari pour la sixième fois. Il voulait, dira-t-il, en faire une tradition annuelle au profit de la population de la quatrième ville du pays en lui offrant des couleurs et des senteurs durant une dizaine de jours lui permettant, ne serait-ce que pour un intermède, de sortir de la morne routine et oublier les vicissitudes et les tracas de la vie quotidienne. A. Bouacha