L'autre jour, un ami journaliste qui vit plutôt à l'étranger a fait part de sa bonne surprise de trouver la rue Didouche-Mourad à Alger transformée dans le bon sens. Plus propre et avec une plus grande présence des femmes. Illico, raconte-t-il, on l'a épinglé comme un partisan d'un... cinquième mandat. Et on lui a déversé la litanie habituelle: tu n'as pas vu la saleté, le manque de civisme, etc. Intégrisme de la dépréciation. Comme il existe un autre intégrisme, celui qui consiste à traiter de harki quiconque constate que nos rues sont sales. Le juste milieu ? Une utopie ! A. T. [email protected]