14 jours après, la commission de discipline de la LFP annonce les sanctions. Cette dernière a infligé à la JS Kabylie 3 matchs à huis clos dont 1 avec sursis. Sur le plan financier, la JSK a écopé d'une amende de 200 000 DA en sus de 50 000 DA pour mauvaise organisation. Des sanctions qui ont été rejetées par le président kabyle, Chérif Mellal, qui n'a pas caché sa colère, dès qu'il a été informé que son club a été incriminé et sanctionné pour les incidents survenus au stade de Constantine lors de la demi-finale face au MCA. «Sincèrement, je ne m'attendais à ce que la JSK allait faire l'objet d'une quelconque sanction. J'aimerais bien connaître quels sont les faits et surtout les arguments sur lesquels la commission a décidé d'infliger de telles sanctions. Nous n'avons rien à voir avec tout ce qui s'est passé lors de cette demi-finale», dira Mellal. Le président de la JSK est convaincu que son club est visé. «Pour moi, c'est de la pure hogra. Le retour en force de notre club dérange, cela ne plaît pas à certains cercles. Je suis convaincu qu'il s'agit d'un complot», s'insurge-t-il. Avant d'ajouter : «C'est vraiment irrationnel, le MCA prend trois matchs dont deux avec sursis alors que la JSK se voit infliger trois matchs dont deux fermes ! J'aimerais bien qu'on m'explique ça encore.» Le président de la JSK ne compte pas rester passif envers ces sanctions. Mellal conteste tout idée de voir sa formation sanctionnée. Un recours sera introduit dimanche prochain. «Il est hors de question qu'on accepte cette sanction. On ne va pas se taire. Je vais défendre la JSK bec et ongles devant cette commission en apportant des faits réels et tangibles.» A quelques jours de la finale de Dame Coupe, cette sanction va-t-elle affecter le moral et l'esprit des joueurs et dirigeants kabyles ? La JSK devra malheureusement pour ses milliers de fans terminer la saison à domicile face à l'USMA sans la présence de ses milliers de supporteurs. A. A.