Le climat ne s'apaise pas entre le RND et le P/APW d'obédience PLJ à l'Assemblée populaire de la wilaya de Guelma. Les 19 élus, dont 13 du parti d'Ahmed Ouyahia, refusent toujours de retrouver leurs sièges à l'APW, après environ cinq mois de boycott en protestation d'une présidence cédée à la tête de liste d'un parti non majoritaire (PLJ) et de la répartition des commissions au sein de cette assemblée locale. Et la première session de l'année 2018, ouverte jeudi dernier, consacrée à la lecture du bilan de l'année 2017 des services de la wilaya et le programme de solidarité du mois de Ramadhan, a été houleuse, les contestataires ont quitté la salle mais dans le calme, laissant place à une majorité étriquée (20 élus/39), composée essentiellement des élus FLN. Une guerre qui reste ouverte sur fond de règlement de comptes avec l'ancien parti unique. Pour bien comprendre ce dont il s'agit, il faut revenir quelques mois en arrière. Contre toute attente, le RND majoritaire avec 13 sièges et pourtant favori a perdu la présidence face au PLJ qui ne détient que 7 sièges au sein de l'assemblée. Un cas de figure rendu possible grâce à une alliance FLN-TAJ-PLJ, un scénario que le RND dénonce. Quoi qu'il en soit, «les travaux de l'APW de Guelma s'annoncent très compliqués, en raison d'une majorité étriquée», estiment les observateurs. Noureddine Guergour