Contrairement à ses prédécesseurs, la formation et la bonne gestion étaient des termes qui revenaient sans cesse dans les réponses du ministre du tourisme et de l'artisanat, Abdelkader Benmessaoud. Il était en visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Annaba qu'il a quittée tard le soir de ce dernier dimanche. Des réponses où l'on discernait la volonté ferme du représentant du gouvernement d'apporter des clarifications à sa démarche dans le sens du développement de son secteur. C'est ce qu'avaient relevé les opérateurs économiques à chacune des étapes de la délégation ministérielle. A commencer par l'hôtel Sheraton Annaba retenu pour la présentation par le directeur de wilaya de la situation de son secteur. En tête de liste, l'hôtel Seybouse, à quelques dizaines de mètres plus loin. Le proche collaborateur du ministre ne ratera aucun aspect de la situation de cet établissement concerné par une grande et importante opération de réhabilitation et modernisation. Un montant de plus de 7 milliards de DA a été investi pour récupérer cet établissement qui représentait l'image du tourisme de Annaba. Sa réouverture est programmée pour fin 2019. Le ministère de Abdelkader Benmessaoud est également engagé dans la réalisation de nouvelles infrastrucres touristiques et hôtelières tant dans le secteur étatique que celles privées. Particulièrement ces dernières pour lesquelles le ministre a indiqué : «le partenariat est ouvert à tous ceux qui sont intéressés.» Sont également ciblés par ces réponses, les gestionnaires des anciennes unités hôtelières en cours de réhabilitation. A l'image du Seybouse international, El Mountazah et bien d'autres à travers toutes les régions du pays. Ces aspets et bien d'autres comme le financement, les problèmes techniques, les retards dans la réalisation, les lourdeurs administratives ainsi que certaines lois ont été abordés par Abdelkader Benmessaoud. Il était accompagné du wali Mohamed Salamani et des cadres de son ministère. L'importance de cette visite dans cette wilaya, connue pour sa vocation touristique et artisanale, est mise en relief par l'exposition présentée au ministre dont la visite coïncide avec la célébration de la journéé internationale du patrimoine sur le cours de la Révolution. Plusieurs stands y ont été installés pour la circonstance. Leurs occupants ont soulevé la question de l'absence de tout soutien financier. Notamment, leur prise en charge par le ministère lors de leur déplacement dans le cadre des journées d'exposition. Ce dimanche, à Annaba, ils étaient nombreux à présenter leur savoir artisanal non seulement au ministre, mais à une population avide de ce genre d'événement culturel. Lors des autres étapes de sa visite, le ministre a pris connaissance de l'état d'avancement des travaux sur de nombreux autres projets. Le représentant du gouvernement devait insister sur le respect des délais de réalisation. La délégation ministérielle s'est, par la suite, rendue à «Eden Beach» où elle a assité à la pose de la première pierre pour la réalisation d'un hôtel de catégorie quatre. Il est situé à quelques dizaines de mètres de la plage Refès-Zahouane. De 3e catégorie, il coûtera à l'investisseur plus de 4 milliards de DA. La problématique de l'éclairage public a été prise en charge sur 7 kilomètres dans la localité de Djenen El-Bey, commune de Séraïdi. Il est en module photovoltaïque. Il coûtera à l'Etat près de 13 millions de DA et comportera différentes autres opérations liées au respect de l'environnement, particulièrement à l'approche de la saison estivale. Le ministre choisira le site touristique de Oued Leghnam à Chetaïbi, pour clôturer sa visite de travail. Ce site implanté en bordure de mer est constitué de 200 chalets. Bien avant, la délégation ministérielle s'est rendue à l'hôtel Sabri pour inspecter un centre de relaxation et de remise en forme. Il dispose d'un hammam homme et femme, d'hydrothérapie, de massage et de soins secs. C'est une inspection similaire qu'il effectuera au pôle urbain de Draâ-Erich pour s'inquiéter de l'état d'avancement d'un important projet de réalisation d'un aquaparc. A. Bouacha