Twitter exhorte tous les utilisateurs à changer les mots de passe Twitter a exhorté ses 330 millions d'utilisateurs à changer leurs mots de passe après qu'un bug eut permis de les stocker en format un texte lisible sur son système informatique interne au lieu d'être cryptés par un processus connu sous le nom «hachage». Le réseau social a révélé le problème dans un blog et une série de tweets, jeudi dernier. «Nous avons corrigé le bug et n'avons aucune indication d'une violation ou d'une mauvaise utilisation par quiconque», a déclaré le directeur général Jack Dorsey dans un tweet. «Par mesure de précaution, pensez à changer votre mot de passe sur tous les services où vous avez utilisé ce mot de passe.» Le blog n'a pas indiqué combien de mots de passe ont été affectés. Une personne familière avec la réponse de l'entreprise a déclaré que le nombre était «important» et qu'ils ont été exposés pendant «plusieurs mois». La divulgation intervient alors que les législateurs et les régulateurs à travers le monde examinent la manière dont les entreprises stockent et sécurisent les données des consommateurs, après une série d'incidents de sécurité chez Equifax, Facebook et Uber Technologies. L'Union européenne devrait, à la fin de ce mois, commencer à appliquer une nouvelle loi stricte sur la protection de la vie privée, le règlement général sur la protection des données (RGPD), qui prévoit des frais élevés pour les contrevenants. Le problème était lié à l'utilisation du «hachage» par twitter et à l'écriture de mots de passe sur un journal interne de l'ordinateur avant que le processus de brouillage ne soit terminé, selon le blog. La société a également conseillé aux utilisateurs de permettre au service d'authentification à deux facteurs de twitter d'empêcher le piratage des comptes. L'Iran lance une cryptomonnaie à usage interne Après avoir interdit, une semaine auparavant, à toutes les banques du pays de traiter des cryptomonnaies en raison de risques de blanchiment d'argent, l'Iran a mis au point une cryptomonnaie expérimentale à usage interne, a annoncé, samedi dernier, le ministre iranien de l'Information et des Technologie de la communication. «L'interdiction faite par la banque centrale ne signifie pas une prohibition ou une restriction sur l'utilisation des devises digitales dans le développement intérieur», a commenté Mohammad Javad Azari-Jahromi. «La semaine passée, lors d'une réunion destinée à examiner l'avancement du projet, il a été annoncé que le modèle expérimental était prêt», a-t-il ajouté. Après une chute de sa monnaie, le rial, à un plus bas niveau historique, en raison de la crainte d'un retour des sanctions économiques en cas de sortie des Etats-Unis de l'accord sur le programme nucléaire, l'Iran a décidé, en avril, de l'unification de son marché des taux de change et une interdiction des activités de change en dehors des établissements bancaires. Les plateformes numériques transforment les habitudes des consommateurs Quelque 20% des Sud-Africains qui s'abonnent à un service de vidéo à la demande (SVOD) comme Netflix ou Showmax le font avec l'intention d'annuler leur abonnement à la télévision payante. C'est ce que révèle le sondage international ViewScape de GfK, cité par IT News Africa, qui couvre cette année l'Afrique du Sud, le Kenya et le Nigeria. L'étude, qui a interrogé 1 250 personnes représentatives des adultes urbains sud-africains ayant un accès à internet, montre que 90% des adultes utilisent au moins un service de vidéo en ligne et qu'un peu plus de la moitié payent pour regarder du contenu numérique. L'utilisateur moyen passe environ 7 heures et 2 minutes par jour à consommer du contenu vidéo, la télévision ne représentant que 42% du temps que les Sud-Africains passent devant un écran. Les consommateurs d'Afrique du Sud consacrent presque autant de leur temps d'écoute quotidien — 39% du total — à regarder des sources vidéo numériques gratuites telles que YouTube et Facebook. L'étude montre qu'un peu plus d'un tiers des adultes sud-africains utilisent des services de vidéo à la demande en continu (SVOD), avec seulement 16% des utilisateurs de SVOD qui souscrivent à plusieurs services. Environ 23% utilisent des plates-formes payantes telles que DSTV Box Office, tandis qu'environ 10% téléchargent du contenu piraté sur internet. Les blogueurs tanzaniens face à la répression de l'Etat Vendredi dernier, les blogueurs et militants tanzaniens ont obtenu une injonction temporaire de la justice bloquant une décision du gouvernement d'enregistrer leurs plateformes en ligne. Le régulateur tanzanien des communications a donné aux blogueurs, ainsi qu'aux propriétaires d'autres forums en ligne tels que les chaînes de télévision YouTube, jusqu'au 5 mai pour tenir compte des nouvelles règles strictes du contenu internet grâce à l'enregistrement officiel et à des frais de licence allant jusqu'à 900 $. Six organismes de surveillance des droits de l'Homme, des organisations de médias et des blogueurs ont déposé une plainte auprès de la Haute Cour de Tanzanie demandant au pouvoir judiciaire de bloquer l'application de la réglementation, arguant qu'elle violait la liberté d'expression et la vie privée des internautes. Dans sa décision, un juge a ordonné au ministère de l'Information et à l'autorité de régulation des communications (TCRA) de ne pas appliquer le délai en attendant une autre audience pour statuer sur l'affaire. Les nouvelles règles exigent également que les blogueurs fournissent des détails sur les actionnaires, le capital social, la citoyenneté des propriétaires, les programmes de qualification et de formation du personnel, ainsi qu'un certificat d'exonération fiscale, pour obtenir une licence d'exploitation. Le nombre d'internautes en Tanzanie a augmenté de 16% en 2017 pour atteindre 23 millions, soit environ 44% de la population, la plupart se connectent via leurs smartphones.