Un peu plus de deux millions d'élèves sont concernés cette année par les examens nationaux. Ceux des cycles primaire et moyen seront les premiers concernés. Ils passeront les épreuves en plein Ramadhan. Les candidats au baccalauréat font exception cette année. L'examen est programmé après le mois de Ramadhan. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Ramadhan ne rimera pas cette année avec farniente pour des millions d'élèves. Ceux qui ne sont pas concernés par les examens nationaux passent les examens du troisième trimestre. Le calendrier scolaire impose ainsi son rythme et oblige les familles à s'y adapter. Plus question pour les jeunes enfants de veiller jusqu'à des heures tardives comme le veut la «tradition» durant le mois de Ramadhan. L'heure est aux révisions pour les millions d'élèves des trois paliers. Ceux concernés par les examens nationaux sont d'autant plus mobilisés. Cette année, un total de 2 107 125 d'élèves sont attendus aux examens de fin d'année scolaire pour les trois cycles. Le ministère de l'Education a fait une exception pour les candidats au baccalauréat. Le département de Benghabrit avait, après consultation de la famille de l'éducation, pris la décision de ne programmer les épreuves qu'après la fin du Ramadhan. Une des raisons invoquée est celle de mettre les candidats dans les meilleures conditions sans compter le retard que ces derniers ont accusé après la grève illimitée initiée par le Cnapeste. Le ministère de l'Education a en effet fixé le début des épreuves du baccalauréat au 20 juin prochain. Elles s'étaleront jusqu'au 25 juin. Celles du brevet d'enseignement moyen (BEM) sont prévues du 28 au 30 mai en cours. L'examen de fin de cycle primaire aura lieu, quant à lui, le 23 mai. Les épreuves du baccalauréat blanc débuteront le 27 mai prochain. Le ministère de l'Education a mobilisé 637 780 enseignants et fonctionnaires administratifs pour l'encadrement des 18 302 centres d'examen répartis à travers l'ensemble des wilayas. 190 centres de correction sont prévus pour ces échéances, mobilisant 95 632 enseignants correcteurs et fonctionnaires administratifs. Toute la famille de l'éducation est mobilisée pour le bon déroulement des examens. Le mois de Ramadhan, qui s'est invité pendant les examens cette année, sera désormais un paramètre à prendre en compte. Il coïncidera désormais avec l'année scolaire. Elèves et enseignants seront alors appelés à s'y adapter. Pas question pour le ministère de l'Education de raccourcir l'année scolaire sous prétexte d'arrivée du Ramadhan. Le département de Benghabrit multiplie d'ailleurs les mises en garde en direction des responsables des établissements scolaires afin qu'ils maintiennent une activité ordinaire et qu'ils ne libèrent les élèves que le 30 juin. N. I.