L�assassin pr�sum� du regrett� Ali Tounsi, ex-directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, Choua�b Oultache, �jouissait de toutes ses facult�s mentales au moment des faits qui lui sont reproch�s�, selon le rapport de l�expertise psychiatrique effectu�e par trois psychiatres requis � cet effet par le magistrat instructeur pr�s le tribunal de Bab- El-Oued, en charge du dossier. De ce fait, pr�cise le rapport, �l�inculp� est responsable de ses actes, comme il le revendique lui-m�me en toute clart�. L��quipe m�dicale dirig�e par le professeur Mohamed Boudef, chef de service de psychiatrie de l�EHS Er-Razi d�Annaba, assist� des docteurs Ratiba Azzedine, chef de service de psychiatrie du CHU d�Oran et Mahmoud Ferarha, m�decin psychiatre priv� � Bouira, ont examin� l�inculp� en date du 22 avril 2010, au niveau du service de m�decine p�nitentiaire du CHU de Bab- El-Oued. Le colonel Oultache �tait alit� au moment de son interview men�e par les trois praticiens sp�cialistes. Il souffrait encore � l��poque de la grave blessure par balle au ventre. Mais �sa mimique et son humeur sont franchement positives � la limite de l�excitation contenue�, est-il mentionn� dans le rapport cosign� par les trois m�decins. Les conclusions de cette expertise viennent de d�mentir la version officielle du minist�re de l�Int�rieur contenue dans un communiqu� rendu public le jour m�me de l�assassinat d�Ali Tounsi, affirmant qu�Oultache �tait �apparemment pris d�une crise de d�mence�. De tels propos peuvent, � la rigueur, �tre avanc�s par le commun des mortels, au vu de l�acte et du lieu, ainsi que de la personnalit� du d�funt, mais pas par un minist�re de souverainet�, tel que celui de l�Int�rieur.