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Enfer sur l'asphalte
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 07 - 2018

Les travaux «chroniques» sur l'autoroute Est-Ouest, on en a tout dit ou presque. Enfin, quand il y a des travaux. Parce qu'au point où en sont les choses, on ne sait plus s'il faut souhaiter que les interminables verrues qui l'essaiment dans sa partie orientale soient retapées où laissées en l'état. Oui, c'est paradoxal mais on n'arrive plus à distinguer le moindre mal de la pire des souffrances sur ce tronçon maudit qui va de Lakhdaria à Bouira. On en garde même de mauvais souvenirs qui sont restés... mauvais ou le sont redevenus. Le fameux «tronçon», tout le monde s'en rappelle, de triste mémoire. D'abord parce que tous ceux qui ont eu à l'emprunter en tremblent toujours. Ensuite, parce qu'on nous l'avait bien dit à l'époque : l'autoroute est parfaite, il ne reste que ces quelques kilomètres qui, une fois refaits, nous feront découvrir le plaisir de rouler, si ce n'est le bonheur de voyager. On avait même essayé de nous convaincre que l'Etat n'y est pour rien et les constructeurs pas vraiment blâmables. Ils nous avaient «expliqué», dans un discours savant pas vraiment compréhensible mais «passable», que c'était la faute du relief local. Et nous y avons cru ou presque, habitués que nous sommes à prendre notre mal en patience, sinon, dans le pire des cas, à «poursuivre le voleur jusqu'au seuil de sa porte». On l'avait «inauguré» quand on nous avait dit qu'il ne restait que ça avant que l'autoroute ne soit opérationnelle. Plutôt deux fois qu'une, puisque dans notre cher pays, il y a l'inauguration... théorique. Elle intervient quand un ministre veut «se mettre quelque chose sous la dent» pour les besoins de sa carrière. Quand on estime qu'une date historique ne peut pas passer sans les flonflons d'une «grande réalisation». Et enfin quand un rendez-vous électoral se fait imminent, il faut bien qu'on nous rappelle à quel point on s'occupe de notre bonheur. Puis arrive l'inauguration... pratique, ou la vraie. Enfin, appelons-la ainsi par commodité de langage. D'abord parce qu'elle peut arriver longtemps avant la première et elle est rarement conforme à la maquette. La preuve, en ces jours des premières caniculaires et de grands départs, on en est encore à mesurer l'ampleur de nos désillusions sur un tronçon d'autoroute, deux fois - ou plus, on n'en sait plus - inauguré, des dizaines d'autres fois rafistolé et nous ne sommes pas encore au bout de l'enfer. Sur ces kilomètres d'asphalte où pâtissent les corps et les mécaniques, il y a des gens qui «travaillent» à nous soulager. Mais dans leur détresse, les automobilistes ne savent plus. Parmi eux, il y en a même qui ont réglé le problème dans leur tête et ils le disent franchement : il vaut mieux qu'on laisse ce satané tronçon tel qu'il est ! On s'y habituera et ce sera sans doute moins pénible.
S. L.

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