La Direction de la santé et de la population de la wilaya de Naâma a organisé, jeudi dernier, un séminaire sur les planifications des accouchements et la maîtrise de la nouvelle organisation démographique. Ont pris part à cette rencontre, outre le premier responsable de la wilaya (le SG/interimaire) qui a ouvert les travaux, les représentants de la santé au niveau national, ainsi que de l'ouest et du sud du pays entre autres, docteurs-gynéco, médecins-pédiatres, sages-femmes, ainsi que des responsables administratifs, des wilayas d'Oran, Saïda, El-Bayadh, Adrar, Béchar et Tindouf, ainsi que ceux de la wilaya hôte (Naâma). Dans leurs exposés, les conférenciers ont rappelé que l'Etat a mis en place un réseau structurel, un guide organisationnel pour une meilleure prise en charge des femmes gestantes, à l'effet de mieux les suivre et les servir en soins, auprès des services spécialisés des maternités au niveau des EPH et EPSP, ce qui réduira le taux de mortalité infantile et maternelle. Ce plan organisationnel permettra l'orientation des femmes enceintes vers les structures d'accueil dès le début de la déclaration de la grossesse jusqu'à l'accouchement. Par ailleurs, certains intervenants ont établi des prévisions en terme d'accouchement à l'effet d'inviter les structrures d'accueil (notamment les services de la maternité), à améliorer la prise en charge et assurer la sécurité des parturientes et des nouveau-nés. Pour rappel, dira un intervenant, nous enregistrons plus d'un million de naissances par an (structures hospitalières d'Etat et privé), dont un grand nombre, des accouchements par césarienne, le chiffre est en hausse d'une année à une autre, c'est pourquoi alors, nous avons érigé un réseau national pour la démographie en hausse, alors qu'une campagne de prévention et de sensibilisation sera lancée prochainement à travers les EPH et EPSP, ainsi que dans les maisons de culte à l'adresse des populations dans le but d'adhérer à ce plan organisationnel portant la meilleure prise en charge des femmes enceintes. Dans les débats, les participants se sont demandés, comment faire face à la forte demande dans les structures d'accueil d'Etat, faute de moyens financiers des populations pour s'acheminer vers les cliniques privées. La réponse a été donnée par le représentant de la santé, qui dira qu'avec la volonté du personnel médical et les moyens matériels et les équipements existants, nous pouvons prendre en charge les femmes enceintes, pourvu que tout le monde adhère au réseau de la maîtrise des accouchements. B. Henine