Le secrétaire général de l'ANR (Alliance nationale républicaine), qui caresse le rêve de réintégrer le gouvernement après le court passage d'une année (septembre 2012-septembre 2013), s'est vu visiblement attribuer le «rôle» de fédérer cette kyrielle de petits partis «acquis» de nature à toutes les options du sérail dont celle du 5e mandat pour le président de la République. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Après les poids lourds de l'allégeance, les petits poucets de la scène politique nationale se mettent de la partie pour supplier le président de la République de postuler pour un cinquième mandat de suite. Ils sont au nombre de 16 ces partis, pour la plupart de la cuvée 2012 et dont on ne se rappelle de l'existence qu'à l'occasion des diverses élections, qui se retrouvent ce matin pour entonner, en communion, la symphonie du cinquième mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Les chefs, entre autres du PRA, Karama, MJD, se retrouveront chez Belkacem Sahli, le secrétaire général de l'ANR, visiblement «chargé» de coiffer cette galaxie de micro-partis, en sa qualité de «cadet» des gros bras de l'allégeance, le parti du défunt Rédha Malek comptant six députés et près de quatre cents élus locaux (Assemblées populaires de wilaya et Assemblées populaires communales), loin derrière le FLN, le RND, le TAJ et le MPA quoique ce dernier ne se soit pas encore inscrit dans cette démarche de supplication pour le cinquième mandat. Le parti avait même intégré en septembre 2012 le gouvernement avec la nomination de son actuel secrétaire général au poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères en charge de la communauté nationale établie à l'étranger avant que Sahli ne soit renvoyé une année après. Car on voit mal le secrétaire général du FLN ou encore son homologue du RND et néanmoins Premier ministre, se charger de cette besogne de «second collège», eux qui ont d'autres missions à un échelon beaucoup plus élevé. Une démarche évoquée par Djamel Ould-Abbès qui avait parlé tout récemment d‘une répartition des missions parmi la grande famille de l'allégeance à l'effet d'élargir le plus possible le spectre de la supplication du président de la République pour rempiler pour un cinquième mandat de suite au nom de cette «trouvaille» qu'est la continuité. Ce qui ne doit absolument pas déplaire au secrétaire général de l'ANR, lui qui caresse le rêve fou de réintégrer le gouvernement après le court passage d'une année (septembre 2012-septembre 2013). Surtout que son homologue du MPA, Amara Benyounès, temporise à rejoindre la grande famille de l'allégeance, ce qui ne serait pas fait pour lui déplaire, bien au contraire, le «pousse-toi que je m'y mette» ou pire étant la règle dans cette sournoise guerre de positionnement que se livrent les nombreux partisans de la «continuité dans le bénéfice des dividendes» dont on ne semble jamais se rassasier. M. K.