Le secteur de l'éducation nationale vient d'être étoffé, à l'occasion de cette nouvelle rentrée scolaire 2018-2019, par la mise en fonctionnement d'un nouveau lycée sis dans la commune d'El Ayoune de type 800-200. Cette infrastructure de base très importante, dans une commune frontalière de surcroît, est située à quelques encablures du poste frontalier éponyme. Selon le directeur des équipements publics, «cet important établissement qui était, pratiquement, à l'arrêt à cause d'inextricables problèmes, héritage d'un passif à mettre aux oubliettes, a pu être relancé après des efforts incommensurables consentis par les autorités locales. Je vous indique que l'autorisation de programme (AP) de ce lycée est de 45 milliards de centimes et il nous reste qu'à achever les logements d'astreinte qui sont à un taux de réalisation de 85% et la salle de sport dont le taux avoisine les 50%. Ce lycée est un chef d'œuvre architecturale à tous points de vue, qui dispose d'un panorama ferrique, composé de montagnes verdoyantes». Par ailleurs, il est loisible d'indiquer que «ce sont, actuellement, 174 élèves dont 107 filles qui entament leurs scolarité dans cette structure éducative qui emploie respectivement, 23 personnes pour ce qui est du staff administratif et 18 personnes faisant partie de l'ossature pédagogique». Pour sa part, le wali a incité les responsables de la direction des équipements publics pour achever complètement les travaux en cours dans les plus brefs délais pour que les élèves puissent poursuivre les cours dans des conditions optimums. Au niveau du CEM Mahmoud Ben Mahmoud, le wali, M. Belkateb Mohamed, a réitéré les engagements de l'Etat quant à réfection et l'entretien de tous les établissements du cycle moyen. «Certes, nous avons, actuellement, 5 opérations qui sont gelées mais nous allons tout mettre en œuvre avec l'aide et la conjugaison des efforts des représentants du peuple à savoir députés et sénateurs afin de disposer des montants indispensables pour engager des opérations de réfections dans 14 CEM, dont les coûts dépassent les 4 milliards de centimes, et ce, dans une première phase. C'est au niveau du ministère des finances que nous devrons agir. Pour les écoles primaires, le problème ne se pose pas et ce, grâce à la caisse de solidarité et d'assurance. Ce CEM a bénéficié d'un stade matico d'un montant de 4 millions de DA pour le ravalement de la façade et la réfection de l'étanchéité. Une opération qui sera lancée dans les prochains jours», a martelé le wali devant le personnel administratif du CEM en question. Dans la commune d'El Tarf, le chef de l'exécutif a visité l'école primaire Touil-Belgacem qui compte 310 élèves qui étudient dans 6 classes en double vacation et qui, malheureusement, ne sert pas de repas chauds faute d'une cantine scolaire et de l'exiguïté des lieux.Au niveau de l'école primaire Rekab-Bachir, le wali a pu s'enquérir des conditions de restauration des élèves. Cette école dispose, quant à elle, d'une cantine scolaire spacieuse qui sert des repas chauds. Quoi qu'il en soit, l'effort de l'Etat est indéniable et colossal mais le chemin reste assez long pour arriver à mettre à niveau toutes les écoles primaires. L'année 2019 sera, indubitablement, celle du salut et de la mise à niveau des 254 écoles que compte la wilaya. Daoud Allam