Le coup d'envoi de la rentrée scolaire cette année a été donné à partir de Aïn Fakroun où deux groupes scolaires ont été réceptionnés. M. Brimi D., wali d'Oum-El-Bouaghi, accompagné des autorités civiles et militaires ainsi qu'un nombre important de cadres du secteur de l'éducation à leur tête M. Azoud, directeur de l'éducation, a donné le coup d'envoi de la rentrée scolaire à partir de Aïn Fakroun où deux nouveaux groupes scolaires ont été réceptionnés. Au niveau du chef-lieu de wilaya, la délégation s'est rendue à la nouvelle ville «Makomades» où un établissement scolaire est réceptionné fonctionnant à l'énergie solaire. ce groupement scolaire a été réhabilité et aménagé à partir d'un certain nombre de locaux commerciaux qui ont été squattés. Cet établissement d'une capacité d'accueil de plus de trois cents élèves est venu au bon moment, des écoles mitoyennes connaissant un problème de surcharge dans les classes. Un autre groupe scolaire est visité par la délégation. Cet établissement aussi a été récupéré alors qu'il servait par le passé à une annexe du secteur de la formation professionnelle. Repris par le secteur de l'éducation, réhabilité et totalement aménagé, cet établissement situé au centre-ville est entouré de quatre établissement scolaires. il réduira sensiblement le phénomène de la surcharge. A Aïn Beïda, le wali a procédé à l'inauguration d'un groupe scolaire d'une capacité de 300 élèves. Situé dans un secteur limitrophe de la ville, cet établissement doté d'une cantine permettra aux élèves de se rapprocher de leurs lieux de résidence. En somme, ce sont 9 nouveaux établissements scolaires qui sont venus renforcer le secteur de l'éducation qui est relativement bien doté. notons qu'il y a des établissements du palier du secondaire qui fonctionnent avec à peine une centaine d'élèves. Dans une déclaration improvisée pour la circonstance, le chef de l'exécutif nous fit cette déclaration : «comme vous venez de le constater, nous venons de procéder au coup d'envoi de l'année scolaire qui s'est déroulée dans de bonnes conditions notamment en matière de sécurité», et d'ajouter «parmi les 9 groupes scolaires, deux structures étaient totalement abandonnées, l'une appartenait au secteur de la formation professionnelle et l'autre, des locaux qui étaient squattés. nous les avons récupérés et transformés en établissements scolaires. ces derniers nous ont coûté à peine deux milliards de centimes, ce qui nous a fait gagner au moins une douzaine de milliards de centimes». Notons que les dispositions sécuritaires ont été prises en charge pour sécuriser les alentours immédiats des établissements scolaires. Moussa Chtatha