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Les quatre samedis
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 09 - 2018

La semaine a été pénible. Pour Nouria Benghabrit d'abord. La ministre de l'Education a des compétences reconnues, un projet pour l'école algérienne, des convictions et la volonté d'aller jusqu'au bout. Difficile de devoir s'expliquer devant des députés qu'on ne peut pas soupçonner d'avoir les mêmes qualités. Elle y a été quand même, Madame la ministre. Devant cette «commission de l'éducation nationale» qui ne doit pas avoir grand-chose à mettre dans ses états de service, elle a dû s'ennuyer. C'est fastidieux d'entendre des gens parler sans conviction, même quand il s'agit de… cantines scolaires. Leurs enfants, eux, sont dans des écoles privées où la cantine n'est jamais problématique, ils ont des chauffeurs pour les ramener manger à la maison quand ils veulent ou les emmener au resto pour changer. Il fallait vraiment de la patience et Nouria Benghabrit en a, manifestement. Pas seulement pour écouter des députés parler de cantines scolaires. La semaine a été pénible. Encore un conseil des ministres dans les conditions que l'on sait. Cette fois, il était essentiellement question de la loi de Finances. Tout était déjà prêt pour que le texte serve à quoi il devait servir : démentir tout ce qui a été dit concernant les prix de certains produits et services et surtout montrer qu'aucune réforme sociale n'est envisagée à terme ou n'est «à l'ordre du jour», pour employer une formule moins équivoque. Les réformes peuvent être socialement plus bénéfiques mais le statu quo est plus commode. Alors on le présente triomphalement comme un «acquis» auquel il n'est pas question de toucher, le «manque de temps» et la panne d'imagination aidant. La semaine a été pénible. L'information n'a pas fait les choux gras de la presse qui en raffole pourtant dans le genre mais elle est quand même sortie. Les cinquante tonnes de viande qui ont servi de «cachette» à la cocaïne de Kamel el-Bouchi ont été mises en vente aux enchères mardi dernier dans une salle de Boumerdès par la Direction des domaines de la même wilaya. On ne sait pas encore si la «marchandise» — c'est ainsi qu'on appelle la drogue dans le milieu — a trouvé acheteur. Mais on ne sait surtout pas si, au détail, les petits bouchers vont en indiquer la provenance. Ce n'est pas évident pourtant que cette chair soit boudée. Les plus marrants et les plus cyniques parlent surtout d'un… argument de vente qui ne manquera pas d'attirer du monde. La semaine a été pénible. De nouveaux walis nommés, des walis envoyés à la retraite, des walis qu'on a «permutés» et des walis à qui on a changé de wilaya. Normalement, ça doit faire du monde et du mouvement, tout ça. Des déménagements, des enfants qui vont devoir changer d'école et d'amis… Mais il parait que les walis ne déménagent pas et l'école de leurs enfants est choisie pour tout le cursus. Il y a quand même une question. Elle doit faire rire beaucoup de monde mais posons-la quand même : est-ce que le «mouvement» des walis répond à des considérations de compétences spécifiques de chacun à mettre au service des régions qui en ont spécialement besoin ? A des tempéraments qui cadrent mieux à un espace plus qu'à un autre ? Des ancrages personnels dont il faut tirer profit ? Un peu trop compliqué et prétentieux pour un mouvement de walis, non ?
S. L.

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