Ainsi, en Youcef dit Abder Bettache, la corporation éplorée perd un autre journaliste. Il s'en est allé, parti à jamais, emporté par une attaque cardiaque comme, malheureusement, beaucoup d'autres parmi ses confrères, tous aussi regrettés, ces toutes dernières années. Pour la rituelle veillée funèbre déjà, dans la soirée de vendredi, ils étaient plusieurs centaines à affluer au domicile familial à la Cité Amraoua, sur un des boulevards qui traversent le centre-ville de Tizi-Ouzou. Ils étaient là plusieurs heures avant que l'ambulance transportant le corps de Youyou, comme on aimait à l'appeler, accompagnée d'une procession de véhicules, fit son apparition dans le petit chemin sans issue menant à la demeure des Bettache à 21 heures pile. L'émotion qui dominait le tableau offert aux yeux des présents était immense. La grande faucheuse a frappé mais ceux qui connaissaient le mieux Youyou avaient du mal à croire qu'un gaillard comme lui soit terrassé par une crise sans avertir. Une interrogation qui revenait hier, jour de son enterrement, auquel ont assisté des centaines de personnes parmi lesquelles l'ensemble de «l'état-major» du Soir d'Algérie où il sévissait avec son humour et son état d'esprit depuis 1996, ses collègues et confrères de pratiquement toute la presse nationale, des patrons de journaux, des P-dg d'entreprises, des syndicalistes de tous bords tout autant que des personnels de partis politiques et des autorités locales. Des moments d'un émoi, de désarroi pour certains, qui atteindront leur summum lorsque le corps de l'inénarrable Youyou franchissait pour l'ultime fois le seuil de la demeure familiale pour lui faire prendre, à bord d'une ambulance, la direction de l'antique mosquée Lala Dmamaya, rebaptisée Al-Atik depuis quelques années, entre les deux parties de la ville de Tizi-Ouzou, quelques minutes après 12 heures. Ce n'est qu'un peu plus d'une heure plus tard que le cortège funèbre fit son apparition sur l'esplanade du désormais vétuste cimetière de M'Douha où depuis midi, une immense foule s'était déjà rassemblée pour accompagner l'ami, le confrère, l'enfant du quartier ou tout simplement Youcef Bettache, à sa dernière demeure dans une atmosphère indescriptible. Qu'il y repose en paix. M. Azedine CONDOLEANCES *********** Le Parti des travailleurs a appris avec consternation la disparition de Abderrahmane Bettache un journaliste intègre qui n'a pas perdu ses repères. Son décès nous a bouleversés. Louisa Hanoune et l'ensemble du parti tiennent à faire part de leurs plus sincères condoléances en ces circonstances douloureuses. *********** Chers amis C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de Bettache Abderrahmane Un homme affable toujours souriant, un journaliste dont la curiosité intellectuelle était insatiable. A toute l'équipe du Soir d'Algérie, ainsi qu'à la famille du défunt, j'adresse mes sincères condoléances. Avec ma compassion. Amitiés Leila Aslaoui-Hemmadi *********** Le Président-directeur général et l'ensemble du personnel d'Air Algérie profondément touchés par le décès de Youcef Bettache journaliste, présentent au collectif du journal Le Soir d'Algérie ainsi qu'à la famille du défunt leurs sincères condoléances et l'assurent de leur profonde compassion en cette douloureuse circonstance. Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste Paradis et le bénisse de Sa Sainte Miséricorde. «A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons». *********** A l'occasion de la triste nouvelle du décès de notre ami Youcef Bettache je présente à sa famille et à toute la corporation de la presse mes condoléances les plus sincères. A Dieu Le Tout- Puissant nous appartenons et à Lui nous retournons». Professeur Abderrahmane Mebtoul ********** A toute la famille du Soir d'Algérie et aux membres de la famille du défunt Abderrahmane Bettache mes condoléances attristées à la suite de la perte d'un journaliste passionné par ce métier qu'il exerçait avec tant de talent. Puisse Dieu accueillir le défunt en Son Vaste Paradis. Mohamed Chafik Mesbah ********* J'ai appris avec consternation le décès de Youcef Bettache un ami de longue date que j'ai connu sur le terrain de l'investigation qu'il maîtrisait à la perfection. Le Soir d'Algérie et la presse nationale viennent de perdre un grand professionnel et pâtiront longtemps de son absence. Condoléances fraternelles à sa famille, au journal et à tous ses amis. Badr'Eddine Mili