Le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, a indiqué que la rénovation du parc de son entreprise aura nécessité, à ce jour, un investissement de quelque 127 milliards de dinars. Invité lundi de la rédaction de la Chaîne 3, le directeur général de la SNTF est revenu sur le programme de modernisation de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) et l'acquisition de nouveaux matériels roulants. Un objectif engagé et fixé depuis 2013 avec un programme d'action pour de nouvelles dessertes assurées par 17 autorails de type Coradia. Il est à préciser que l'acquisition de nouveaux trains, en même temps que la rénovation du parc roulant, devrait permettre de transporter 60 millions de voyageurs et 17 millions de tonnes de fret/an à partir de 2020. Les activités d'acheminement des marchandises, parmi lesquelles le fer et le phosphate occupent, dit-il, près de 40% du total du trafic de la SNTF. Pour ce qui est de l'investissement relatif à la ressource humaine, un programme de formation a été lancé il y a également 3 ans donnant lieu à une nette amélioration du service à la clientèle selon le DG. Pour rappel, il ya eu des accords signés en 2016 avec l'entreprise ferroviaire française SNCF ciblant les priorités et les besoins exprimés en matière de formation du personnel, sachant que quatre écoles consacrées à la formation des métiers des cheminots ont été réalisées au niveau de Annaba, Rouiba, Batna et Oran. L'autre objectif de cet accord était l'élaboration d'un référentiel pédagogique et l'engagement dans un processus de certification pour atteindre les standards internationaux en matière de prestations et de services. Cependant , M. Bendjaballah a saisi l'occasion pour annoncer l'inauguration très prochaine d'un centre de compétences de haute technologie dans le domaine de la signalisation et de la mobilité des convois ferroviaires, quant à l'élimination des passages à niveau, «des études sont engagées et sont à un stade avancé», a-t-il précisé. Abordant le phénomène de jet de pierres contre des trains en mouvement, le DG a rappelé que ces actes malveillants restent malheureusement «une réalité amère» contre laquelle, dit-il, «on a tout fait». Le responsable a souligné que pour le train Coradia, «qui en 6 mois d'exploitation, a vu 80% de ses vitres brisées», un fournisseur local allait fournir des vitres neuves, regrettant au passage que les actions de sensibilisation entreprises pour faire cesser ces actes inciviques n'aient pas donné lieu à des résultats concluants. Ilhem Tir