«Ne posez pas des questions aussi bêtes». Hasan Salihamidzic, directeur sportif du Bayern, n'a pas apprécié qu'on lui demande si l'entraîneur Niko Kovac était sur un siège éjectable, après le très décevant nul 1-1 samedi à domicile contre Fribourg en Bundesliga. Après dix journées de Championnat d'Allemagne, cette contre-performance laisse les Bavarois à quatre points du leader Dortmund, vainqueur 1-0 à Wolfsburg. A quatre jours de la réception de l'AEK Athènes en Ligue des champions, et surtout à une semaine du premier «Klassiker» de la saison samedi prochain à Dortmund, le géant bavarois est retombé dans ses errements et ses doutes de septembre-octobre. Et lorsqu'un journaliste a demandé à Salihamidzic si Kovac serait toujours sur le banc en cas de défaite contre le Borussia, le numéro trois du club s'est énervé et a quitté les lieux. Chez les joueurs, ceux qui ont accepté de parler n'avaient d'autres ressources que de recourir à l'incantation : «Ça ne sert à rien de s'écrouler maintenant, a lancé Thomas Müller, qui traverse lui-même une passe difficile. Nous devons hisser le drapeau et nous serrer les coudes, c'est notre devoir de faire front».