«Cette unité de soins palliatifs et de support est une structure spécialisée qui accueille de façon temporaire et permanente des personnes atteintes de pathologies lourdes et évolutives mettant en jeu le pronostic vital en phase avancée ou terminale.» Telle est la signification donnée, jeudi, par le professeur Mansouri à cette unité, à l'occasion de son ouverture, la première du genre à l'échelle nationale. Après une sélection de médecins généralistes et de paramédicaux et avec un aménagement de structure avec 9 lits, ledit service est constitué d'une unité d'hospitalisation classique, une unité hôpital du jour, une unité de prise en charge de la douleur, et un bloc technique de mise en condition de la réalisation des actes médicaux. Ces unités vont constituer des soins de support et de suppléance. Pour le professeur Mansouri, «quand on met deux lits de soins palliatifs dans un service de 50 lits où il y a quatre paramédicaux qui doivent s'occuper de l'ensemble vous voyez qu'on ne peut pas réellement s'occuper de ces patients qui nécessitent des soins appropriés et une présence». Durant la cérémonie d'inauguration, les intervenants n'ont pas hésité à dire les choses clairement, à savoir qu'il s'agit d'accompagner un patient en fin de vie et ce, dans la dignité. Toutefois, une précision pour clarifier le rôle des unités de soins palliatifs qui «ne constituent pas une fuite en avant dans la démarche de soins ni un repli mais un aboutissement d'un parcours de soins». A. B.