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Fin de la trêve entre le ministère de l'éducation et les syndicats Retrait collectif de la charte d'éthique et boycott de toutes les activités du ministère
Six syndicats autonomes du secteur de l'éducation ont décidé d'un retrait collectif de la charte d'éthique et de déontologie signée avec le ministère de l'Education. Ils ont décidé également de boycotter toutes les réunions, locales ou nationales, et les activités qu'organiserait ce département. Le collectif des syndicats (le Satef, le Snapest, le Cnapeste, l'Unpef, le Cela et le SNTE) accuse Benghabrit de ne pas tenir ses engagements et menace de renouer avec la protestation. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La lune de miel entre la ministre de l'Education et les syndicats autonomes a visiblement pris fin. Après trois ans de trêve dans le secteur suite à la signature, en 2015, de la charte d'éthique et de déontologie entre les deux parties pour ne pas recourir aux grèves et instaurer une stabilité au secteur pour pouvoir se consacrer aux réformes, les syndicats autonomes ont décidé de rompre le contrat. Réunis lundi lors d'une séance de travail pour évaluer la situation, le Satef, le Snapest, le Cnapeste, l'Unpef, le Cela et le SNTE, qui se sont constitués en collectif des syndicats autonomes de l'éducation, ont décidé de se retirer de la charte d'éthique. Le collectif a, par ailleurs, annoncé dans un communiqué commun qu'il boycottera toutes les activités et les réunions auxquelles appellerait le ministère de l'Education. Les syndicats ont précisé qu'ils camperont sur leur décision «tant que le ministère de l'Education ne revient pas sur ses positions basées sur le refus d'un dialogue social sérieux, seule mesure pouvant assurer la stabilité du secteur». Les syndicats qualifient la situation actuelle du secteur de «grave» et prédisent le retour à l'instabilité suite à la politique engagée par le ministère de l'Education dans la gestion des affaires du secteur. Ils accusent le département de Benghabrit d'entraver l'exercice syndical et donnent l'exemple de la suppression des procès-verbaux des réunions de travail bilatérales, le non-octroi des sièges pour les syndicats, l'entrave du travail des représentants syndicaux qui subissent des harcèlements dans le cadre de leur travail et le recours à la justice pour régler les problèmes collectifs. Le collectif dénonce également la politique de la fuite en avant du ministère de l'Education à travers le travail des commissions installées pour régler les problèmes posés à l'exemple des dossiers des œuvres sociales et le statut particulier. Ils refusent, en outre, les instructions «unilatérales» de la tutelle et qui risquent de faire basculer le secteur dans une véritable crise. Ils donnent l'exemple de l'instruction relative à l'introduction des cours de remédiation pédagogique les samedis et mardis après-midi. Selon les syndicats, le ministère de l'Education décide seul des changements et des réformes du système éducatif sans associer le partenaire social. Les syndicats appellent leurs adhérents à se préparer à d'éventuelles actions qui seront décidées dans l'avenir. Fin de mission pour le DG et le SG du CHU de Béjaïa Le ministre de la Santé a décidé, hier, de mettre fin aux missions du directeur général et du secrétaire général du CHU de Béjaïa. Dans un communiqué rendu public, le département de Hasbellaoui explique que cette décision a été prise suite à une mauvaise gestion révélée par les opérations de contrôle et d'inspection effectuées dernièrement. «Ces dépassements ont eu un impact négatif sur la prise en charge des patients et la qualité de service du CHU», explique le communiqué. S. A.