Le wali Far Bachir a procédé hier à l'installation d'un scanner au niveau de l'hôpital Saïd-Mejdoub de Taher, a-t-on appris auprès de services de la wilaya. La même source a ajouté que l'acquisition de cet important équipement médical a coûté une enveloppe financière de 90 millions de dinars. Cependant, on s'interroge sur l'utilité de ce scanner étant donné que les trois hôpitaux de la wilaya sont dépourvus de médecins radiologues ; pis, certains professionnels de la santé estiment que son sort sera similaire au scanner de l'hôpital Mohamed Seddik-Benyahia de Jijel qui n'est pas opérationnel faute de médecin radiologue qui est parti depuis juillet dernier. Une acquisition controversée pour un établissement dont l'une des salles de son service de maternité ne dispose même pas de porte de toilette. Le chef de l'exécutif a inauguré par ailleurs la maternité de l'hôpital Mohamed Seddik-Benyahia de Jijel, qui a fait l'objet des travaux de réhabilitation en vue de répondre aux attentes des femmes enceintes souffrant le martyre. La célébration de Yennayer Pour la sauvegarde des repères
Les festivités de Yennayer ont baissé rideau hier à la maison de la culture Omar-Oussedik lors d'une cérémonie organisée par le secteur de la culture de la wilaya. En effet, le programme de cette manifestation culturelle qui s'inscrit dans le cadre de la célébration de l'année amazighe qui a été institutionnalisée par son Excellence le Président de la République Abdelaziz Bouteflika qui s'étalait du 8 au 14 janvier en cours a comporté plusieurs expositions sur le patrimoine culturel local, des exhibitions folkloriques et danses populaires. Il était question, par ailleurs, de l'organisation d'un concours dans le domaine de l'art culinaire du meilleur plat traditionnel dont le premier prix a été remporté par l'établissement Top Chef. Selon la directrice de la culture Gaoa Salima, plusieurs associations culturelles dont entre autres Djouahra, El baroud et la danse populaire, Imekrasse du patrimoine et du folklore de la wilaya de Ghardaïa, l'association culturelle du patrimoine culturel Afenig de la wilaya de Béjaïa, l'association culturelle yakout et El Fedjr de la wilaya de Jijel ont animé cette manifestation qui a drainé un large public. Dans son allocution de clôture, hier, en présence de certains acteurs du mouvement associatif, la responsable du secteur de la culture a affirmé que cette célébration se veut un acte pour ressusciter nos symboles en vue de valoriser notre patrimoine culturel commun et un moment de partage entre les différentes couches de notre société. Bouhali Mohammed Cherif