Eh ! Les mecs ! Pour la Saint-Valentin, demain, brossez-vous les dents avant de faire un bisou à votre aimée. C'est jamais agréable une bouche qui chlingue… … le cachir ! Je craignais qu'on y arrive. On y est ! «Elle en fait trop ! Pourquoi remue-t-elle cette motte de terre jusque-là tranquille et stable ? » Par une sorte d'inversion perverse dont la Dézédie à le secret, Benghabrit passe de défenderesse de la républicanité de l'école à «fouteuse de merde» en temps électoral où l'on a besoin de tout, sauf de faire des vagues. On sent bien dans les rangs de ses «collègues» ce tortillage du croupion, cette envie de dire à la Madame «Mais pourquoi tu ne nous laisses pas tranquille, emmerdeuse ? » Un comble ! La bonne ministre, selon ces voix de la tranquillité, ça serait une potiche, sage comme une image, pas contrariante pour une h'rira qu'elle devrait d'ailleurs s'occuper de préparer à sa famille au lieu de venir tenir tête aux «redjala» ! On en est même arrivé à un Makri qui s'interroge sur la religion de la ministre, lançant avec sa voix de fausset zozotant «est-elle musulmane ? » Wach K… ??? Je suis bouddhiste pratiquant, et je suis là pour t'en faire baver, ça te va comme ça ? Mais c'est pas toi, mon propos aujourd'hui. Je m'adresse aux toussoteux qui baissent les yeux, fixent le bout de leurs chaussures cirées avec leur dignité, font semblant de regarder ailleurs, portent sur leurs blazers l'étiquette «décideurs» et ne bougent pas d'une varice face au lynchage de Benghabrit. A tous ceux-là, je dis juste que c'est maintenant qu'il faut remettre les chiens dans la niche, siffler la fin de la récréation aux poilus rémunérés et autres oulémas au passé collaborationniste ! Maintenant ! Pas après ! Maintenant ! Parce qu'après, lorsque ça sera trop tard, autant offrir les clés de l'école et du reste aux lyncheurs et à leurs bras politiques. Ça aura au moins le mérite de la cohérence ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.