La stabilisation du terrain de la localit� de A�n-El- Hammam constitue la pr�occupation majeure des r�sidants, toujours inquiets, et des autorit�s locales qui, elles, ont pris des mesures urgentes d�s la fin f�vrier 2009 pour �viter que le glissement ne tourne au drame. Au moins deux b�timents longeant le march� sont menac�s, les 12 familles log�es sur les lieux ont �t� �vacu�es d�s les premiers signes de glissement qui s�est accentu� les semaines suivantes avec une menace sur les r�seaux de distribution d�eau et de gaz en particulier. Outre l��vacuation des r�sidants des b�timents menac�s, les autorit�s de la wilaya ont lanc� des travaux de toute premi�re urgence, � savoir un voile ou mur de sout�nement le long du boulevard Amirouche, la sauvegarde des r�seaux de base et le drainage des eaux pluviales. Mais au-del� de ces mesures dict�es par l�inqui�tude grandissante suscit�e par les glissements successifs quasiment chaque hiver, la population locale et les autorit�s de la wilaya voulaient aller au fond du probl�me, � savoir la cause des glissements et les moyens de les enrayer d�finitivement. Un bureau d��tudes est requis pour une �tude approfondie du ph�nom�ne et les solutions techniques ad�quates visant � garantir la stabilit� de la localit� sans geler son d�veloppement. C�est pr�cis�ment le sujet de la r�union tenue lundi 14 juin, au niveau de la wilaya et qui a regroup�, sous la pr�sidence du wali, les services techniques et le bureau d��tudes pour examiner la phase C du programme de stabilisation. Il s�agit de la phase g�otechnique et g�om�canique mettant en �vidence une succession de ruptures � cin�matique lente mais cyclique, des dysfonctionnements des eaux pluviales et us�es. M�me si l�on affirme qu�il est techniquement illusoire de vouloir tout conforter on ne pr�conise pas moins des actions urgentes visant � bloquer le glissement par un autre mur de sout�nement appuyer contre des pieux de 25 m�tres de profondeur et 1,40 d��paisseur, � d�charger la t�te dudit glissement par un d�blaiement de 100 000 m3 de terre, � diminuer l�effet des eaux par des drainages, proc�der � la r�fection des r�seaux et �ventuellement � un pompage des eaux. Au final, ce n�est pas toute la localit� qui est menac�e comme on le redoute de toutes parts mais seulement 2 ha, rassure le wali, sans �tre pour autant tout � fait satisfait de l��tude pr�sent�e. Il sugg�re donc au bureau d��tudes de pr�senter plusieurs variantes avec ou sans d�molition de la partie touch�e par le glissement. Le directeur de la construction et de l�urbanisme est charg� d�approfondir la question avec le bureau d��tudes dans les meilleurs d�lais afin d�engager les travaux urgents durant la saison estivale pour parer aux effets d�un autre glissement. Il reste � sensibiliser les propri�taires, les commer�ants et les locataires de la n�cessit� d�entreprendre l�op�ration qui aura �t� retenue. Il s�agit d�une action d�int�r�t collectif qui transcende les aspects particuliers, dira-t-il en substance, pr�voyant d�ores et d�j� les r�criminations individuelles. Rappelant pour m�moire que la zone du march� constitu�e de remblai n�a pas cess� de bouger depuis les ann�es 1950, stoppant net les tentatives de construction qui ont �t� engag�es y compris celle d�un march� couvert. La RN15, qui traverse la localit�, par-dessus le march�, n�a pas cess� d�enregistrer des affaissements hivernaux obligeant les autorit�s � ouvrir une autre voie d�acc�s derri�re le monument de chouhada. Aussi, les vieux de la r�gion ont-ils �t� surpris de voir des b�timents de plusieurs �tages mont�s sur le site connu au moins pour les affaissements annuels constat�s avant et apr�s l�ind�pendance du pays. Ce sont, certes, des constructions priv�es mais elles sont �lev�es en milieu urbain et, de ce fait, cens�es �tre contr�l�es par les services techniques concern�s. Ces derniers ne sont pas cens�s ignorer la nature du site et plus g�n�ralement la majeure partie du terrain de la localit� faite de schiste friable, exception faite du c�t� droit de la route d�A�t-Yahia constitu� de roche. Les affaissements n�ont jamais �pargn� le centre de la localit�, la partie basse, � droite de la RN15 en allant vers Iferhoun�ne ayant �t� le plus souvent touch�e par rapport � la partie sup�rieure. Il faut d�passer l�actuelle mairie, site de l�ancien H�tel Transatlantique pour constater une stabilit� relative du terrain. Les promoteurs des 440 ml vis�s par le confortement � l��tude devraient tenir compte de cette nature du terrain s�ils veulent engager une action durable. La zone du march� devrait �tre rendue � sa vocation initiale de march� hebdomadaire avec en plus un parking et une place publique am�nag�e.