Dans l'affaire de la lutte antidopage, la commission de discipline, réunie jeudi 28 février, a annoncé la suspension du joueur de l'USM El-Harrach, Naili Bilel pour quatre ans fermes à compter du 20 février 2019 en plus 200 000 DA d'amende. Une décision prise par la CD de la LFP suite à l'examen des pièces versées au dossier, et aux rapports du Laboratoire antidopage (LAD) de Lausanne (Suisse), accrédité par l'Agence mondiale antidopage (AMA) et au rapport de la sous-commission antidopage de la commission médicale fédérale, et après l'audition du joueur en présence de son défenseur et des médecins de la sous-commission d'antidopage et au rapport du médecin du club USMH. La LFP a indiqué que l'analyse de l'échantillon d'urine a révélé la présence de substances interdites, de ses métabolites à savoir Benzoylecgonine et Methylergonine. « Ce sont des substances interdites en compétitions sportives et font partie de la catégorie S.6-a sur la liste des interdictions». Toutefois, le joueur «incriminé», auditionné par les membres de la CD, continue de nier les faits signalés à son encontre et les chefs d'inculpation retenus contre lui et déclare qu'il n'a passé aucun test de dopage, et que la signature mentionnée sur le formulaire de prélèvement des urines en date du 26 janvier 2019 ne lui appartient pas et que cette signature est différente de celle mentionnée sur le formulaire de prélèvement lors du match contre USM Blida». La CD a ensuite confronté le joueur aux deux médecins de la sous-commission d'antidopage chargée du prélèvement de l'échantillon d'urine. «Les deux médecins chargés du prélèvement ont confirmé que c'est la même personne qui se trouvait dans la salle du contrôle antidopage au stade El-Harrach en date du 26/01/2019 et qu'il a été procédé à un prélèvement de l'échantillon de ces urines». Huis clos pour l'USMH et l'USM Annaba L'USM Annaba et l'USM El Harrach, Ligue 2 Mobilis, ont écopé, chacune, d'une sanction d'un match à huis clos que leur a infligé la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Les deux équipes devraient, chacune, s'acquitter d'une amende de 200 000 DA. L'USMH et l'USMAn ont été sanctionnées «pour jet de projectiles et de fumigènes lors de leur confrontation face respectivement au RC Kouba en match de la 23e journée du championnat de Ligue 2 joué le 26 février au stade d'El Harrach et l‘ES Sétif des quarts de finale retour de la coupe d'Algérie, disputé le 27 février à Sétif». La formation harrachie devra par ailleurs payer une amende de 50 000 DA en raison de l'absence du tableau électronique au stade. Ah. A.