Fait rare, l'UEFA est revenue hier en détails sur les différentes actions de jeu qui ont suscité la polémique cette semaine en Ligue des champions, dont le penalty sifflé contre le PSG, défendant photos à l'appui les décisions arbitrales prises avec ou sans recours à l'assistance vidéo. Sur la main du défenseur parisien Presnel Kimpembe et le penalty accordé dans le temps additionnel à Manchester United (victoire 3-1 et qualification anglaise) mercredi, l'arbitre, qui n'avait pas «clairement détecté» la main en temps réel, a été convaincu par les multiples ralentis, explique l'UEFA. «Le bras du défenseur n'était pas collé au corps», ce qui a rendu «plus grande la surface de son corps» et empêché le ballon de poursuivre sa trajectoire «en direction du but». L'arbitre a notamment estimé que «la distance parcourue par le ballon (après la frappe du Mancunien Diogo Dalot, NDLR)» avant de toucher Kimpembe «n'était pas courte». Le joueur aurait donc pu éviter son geste fautif puisque « l'impact n'était pas inattendu». L'attaquant vedette du PSG Neymar, blessé et en tribunes durant ce match, avait réagi avec virulence à cette décision arbitrale sur les réseaux sociaux. «C'est une honte! Ils mettent 4 gars qui n'y comprennent rien au foot pour revoir le ralenti (...) Qu'ils aillent se faire f...».