Son tort c��tait d�avoir conduit un assassin, son ami, dans la voiture d�une femme tu�e par ce dernier, qui, bless� � la main, �tait dans l�impossibilit� de tenir le volant. Assimilant ce grief � un recel, le tribunal criminel pr�s la cour de Blida l�avait condamn� � la perp�tuit� en d�cembre 2007. Le principal accus� avait �t� condamn� � la peine capitale pour homicide volontaire, un crime passionnel, car le meurtrier n�a pu admettre que la main de la victime ait �t� demand�e par un autre. Une histoire digne des films hollywoodiens. Rejug� mardi dernier � Blida apr�s que la Cour supr�me eut accept� le pourvoi en cassation � l�issue d�une bataille judiciaire entreprise par Me Mansour Kessanti, avocat du pr�venu, pour d�monter le chef d�inculpation de recel. Au bout de deux heures de plaidoirie, il finit par convaincre le juge de la non-participation de son client au crime. Il ne sera retenu contre lui que le d�lit de non-d�nonciation et, par cons�quent, une peine de trois ans de prison ferme a �t� prononc�e contre lui alors qu�il est en prison depuis presque quatre ans. L�affaire remonte au 16 ao�t 2006 � Ch�raga. Le meurtrier, 22 ans, fou de rage parce que sa dulcin�e avait pr�f�r� �pouser un autre homme, car plus �g�e que lui, va chez elle avec l�intention de la tuer puisqu�il �tait muni d�un grand couteau. Froidement, il la poignarde avant de s�en aller, la laissant sans vie. Mais dans la dispute, il s��tait bless� au niveau de la paume de la main. Pour rejoindre l�h�pital afin de se soigner, il prit la voiture de la victime. Il sort des urgences avec une main pans�e et fait appel � son ami pour le ramener chez lui dans la m�me voiture mais sans pour autant lui avouer son forfait. Le lendemain, l�auteur du crime est arr�t� par les gendarmes suite � une d�nonciation des voisins. Sans le savoir, l�ami en question se dirigea vers la maison de l�assassin pour lui restituer le v�hicule. Et c�est l� que les gendarmes l�appr�hend�rent.