Après les avocats d'Oran, ce sont les magistrats et les greffiers de cette wilaya qui ont observé jeudi matin un sit-in devant la Cour d'Oran, revendiquant l'indépendance de la justice et l'exercice de leur fonction sans pression ni parti pris. Pour les magistrats présents, la Constitution est une ligne rouge à ne pas dépasser et, par conséquent, ils ne comptent pas se taire dans les cas de transgression de cette loi fondamentale. Pour leur part, les greffiers ont choisi de poursuivre leur contestation par une petite marche qui les a menés jusqu'au tribunal de la cité Djamel-Eddine où ils scandaient non à la prolongation du mandat de l'actuel Président, rejetant toute forme de continuité d'une gestion de l'Etat rejetée en bloc par le peuple. Les personnes handicapées joignent leurs voix au mouvement populaire A l'occasion de la Journée internationale des personnes handicapées ce jeudi, ils étaient nombreux à saisir cette occasion pour se distinguer et porter haut leurs voix revendicatives. Ils n'ont pas attendu le 14 mars pour se joindre au mouvement de contestation populaire du 22 février puisque nombreux se comptaient parmi les marcheurs durant les différentes manifestations. Mais ce jeudi, ils étaient plus nombreux à se réunir devant le siège de la Wilaya d'Oran pour non seulement exprimer leur totale adhésion au mouvement de contestation contre le pouvoir en place, mais également pour exprimer leur ras-le-bol d'être une catégorie marginalisée par ce même pouvoir. Ils revendiquent une revalorisation de leur pension qui est de seulement 4 000 DA et le droit au logement. A. B.