Sous l'impulsion de son président Gianni Infantino, la Fifa recommande l'élargissement de la Coupe du monde à 48 équipes dès 2022, au Qatar. La France aura-t-elle réussi la performance de remporter la première et dernière Coupe du monde à 32 équipes de l'Histoire ? Après le Conseil de la Fifa réuni vendredi, à Miami, la question se pose sérieusement. L'instance présidée par Gianni Infantino a exprimé son souhait de passer de 32 à 48 équipes dès le Mondial 2022, au Qatar. La décision finale sera prise le 6 juin à Paris. Initialement, le changement était prévu pour la Coupe du monde 2026 organisée par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. La Coupe du monde a connu sa dernière expansion en 1998. Le Mondial était alors passé de 24 à 32 participants. «Notre mission est de continuer à développer le football et à continuer à améliorer la qualité, voilà pourquoi nous souhaitons passer à 48 équipes» au Qatar en 2022, a justifié Infantino. Avec ce nouveau format passant de 64 à 80 matchs, le Qatar sera sûrement contraint par la Fifa de partager des rencontres avec un ou plusieurs pays voisins. Une problématique compliquée au regard des relations compliquées entretenus par le micro-Etat qatari avec les autres pays du Golfe. La Coupe des Confédérations au placard dès 2021 Autre décision forte : la Fifa a également décidé d'en finir avec la Coupe des Confédérations dès 2021. Cette compétition créée en 1992 n'a jamais véritablement suscité l'enthousiasme des amoureux du football. A la place, une Coupe du monde des clubs élargie à 24 équipes a été plébiscitée. «Nous aurons en 2021 une vraie Coupe du monde des clubs, qui aura à coup sûr un fantastique impact sur le football des clubs à travers le monde», a rassuré le boss de l'instance internationale. Une annonce qui devrait raviver les querelles entre la Fifa et l'UEFA. L'UEFA ne voit pas d'un bon œil cette initiative et voit en ce Mondial des clubs new look comme une menace pour la très lucrative Ligue des Champions. Selon un porte-parole de l'Association européenne des clubs (ECA), les clubs européens ont d'ores et déjà annoncé qu'ils boycotteraient l'évènement en 2021. Jürgen Klopp : «Liverpool ne dépensera pas beaucoup cet été» Vainqueur du Bayern Munich à l'Allianz Arena mercredi, Liverpool sera bel et bien au rendez-vous des quarts de finale de la Ligue des champions. Finalistes malheureux de la C1 la saison passée, les Reds ont longtemps laissé entendre qu'ils allaient se concentrer sur la Premier League cette saison où ils sont en course pour le titre avec Manchester City. Mais finalement, Liverpool est bien placé dans les deux compétitions et peut espérer réaliser un doublé. Les Reds sont aussi forts si ce n'est plus que l'année dernière. Et pour cause, le trio d'attaque est encore plus complémentaire et les quelques recrues arrivées cet été dans la Mersey trouvent leur place petit à petit et ont un impact majeur pour certains à l'image d'Alisson dans les buts. En conférence de presse, Jürgen Klopp a assuré que Liverpool sera calme sur le prochain marché des transferts. L'Allemand veut continuer et grandir avec ce groupe. «Je ne veux pas parler exactement de ce que nous allons faire, mais je ne pense pas que ce soit une équipe pour le moment où nous devons dépenser beaucoup d'argent ou quoi que ce soit. La meilleure façon de le faire est de réunir un groupe de joueurs, d'essayer de les développer tous ensemble, puis de rester ensemble pendant un moment. Et c'était peut-être le principal problème de Liverpool depuis 10 ans. Quand ils ont eu une bonne équipe après une saison, ils sont allés partout dans le monde. Cela ne se produira pas cette année, à coup sûr», a indiqué Jürgen Klopp. L'entraîneur de Liverpool voit une évolution dans le regard des autres équipes : «C'est un potentiel de croissance énorme. Je pense que les étapes sont vraiment évidentes, mais il s'agit toujours d'une confiance naturelle. Nous devons commencer à nous regarder, comment les autres équipes nous voient. Quand vous pensez à la façon dont le Bayern nous a fait face ici, j'ai vu le Bayern jouer beaucoup ces dernières années, mais je ne les ai jamais vus aussi défensifs». «Quand Manchester City est venu ici, c'était pareil. C'est sensationnel. Ils avaient beaucoup de respect pour nous, mais je ne suis pas sûr que nous ayons toujours le même respect pour nous-mêmes. C'est certain, ça va venir petit à petit, c'est pourquoi j'étais si heureux pour le match du Bayern. Il y avait au moins un petit signe pour ça. Les garçons ont tellement de place à l'amélioration dans tous les départements du jeu», a conclu Jürgen Klopp.