L�Association de protection et de d�fense du consommateur (ASPRODEC) a organis�, mardi, � la salle des conf�rences du centre de loisirs scientifiques (l�ex-Monoprix), une journ�e de sensibilisation et d�information traitant des intoxications alimentaires. La journ�e de sensibilisation a �t� anim�e par des sp�cialistes et cadres des directions du commerce, de la sant� et de la population, des affaires religieuses et des wakfs, de l�inspection v�t�rinaire et de l��tablissement public de sant� de proximit�. Y manquaient � l�appel le secteur de la justice, les services de s�curit�, l�APC de Skikda, Sonelgaz et l�Alg�rienne des eaux. Leur absence, qui a amoindri le d�bat, est justifi�e par le fait que �notre association n�a pas agi en temps voulu pour leur transmettre les invitations �, nous r�pond Saldja Chaabane, pr�sident d�Asprodec. En revanche, quelques associations, (Les amis de Skikda, le Forum social, El- Wouroud de Mezdj Edchiche et la Protection de l�environnement de A�n Nechma de Ben Azzouz), l�UGCAA, ont bel et bien particip� aux d�bats. L�action vise � perp�tuer la tradition entam�e l�ann�e pr�c�dente, plus exactement le 22 juin, par une journ�e r�gionale plac�e sous l��gide du minist�re du Commerce, qui aurait �t� beaucoup appr�ci�e par ce dernier et la direction du commerce de la wilaya de Skikda. Th�me de pr�dilection de la saison estivale en particulier, mais qui n�en est pas la sp�cificit�, les intoxications alimentaires ont enregistr�, faut-il le rappeler, une baisse par rapport aux ann�es d�avant 2009, ann�e o� Skikda a �t� �pargn�e avec 8 autres wilayas du pays. �Bien s�r, si on prend en consid�ration les personnes qui se sont d�plac�es, suite � un malaise, pour consultation chez les m�decins des secteurs priv� et public, il n�y a eu aucune d�claration officielle d�intoxication alimentaire. Par contre, il n�est pas � �carter que des cas peuvent �tre signal�s, ceux qui optent pour un traitement par plantes m�dicinales ou autres, et qui, donc, ne transitent par les deux secteurs pr�cit�s�, selon un cadre de la direction du commerce de la wilaya. Au menu du programme, 5 communications : �Les intoxications alimentaires� par Boutaghane Fatima Zohra, �Les modalit�s de mise � exposition des produits alimentaires� par Djamel Hamzaoui, tous deux repr�sentants de la direction du commerce, �Les intoxications alimentaires collectives� par le Dr Ben Mezdad de l�EPSP, �L�alimentation � la lumi�re de la religion islamique � par l�imam Abderahmane Lebdi de la direction des affaires religieuses et des wakfs et �Les intoxications alimentaires d�origine animale� par la Dr Hamdouche de l�inspection v�t�rinaire. Les conf�renciers ont ax� leurs interventions sur les risques et facteurs d�intoxication les plus r�pandus. Les parasites, les bact�ries et les agents de contamination les plus courants ont �t� succinctement identifi�s, avec comme origine le non-respect des r�gles d�hygi�ne et des conditions requises de conservation, de cong�lation et de pr�paration des produits alimentaires. L�utilisation la plus rationnelle des d�tergents a �t� aussi largement expliqu�e. La repr�sentante de l�EPSP a relev� aussi le co�t �conomique � g�n�rer par la mauvaise prise en charge, en particulier sur le plan pr�ventif, des intoxications (annuellement, l�Alg�rie enregistre entre 4 000 et 5 000 toxi-infections), engendrant celle, plus catastrophique, des personnes qui en seront atteintes, due essentiellement � la faiblesse des moyens humains et logistiques des structures de sant� existantes. Pour sa part, le m�decin de l�inspection v�t�rinaire a bross� le parcours des agents contaminants, �de l��table � la table�, comme il l�a si bien affubl�, et les m�thodes les plus appropri�es pour s�en d�faire. Le repr�sentant de la direction des affaires religieuses a insist�, quant � lui, sur le simple fait de se conformer � l�islam, qui proscrit la malfa�on, l�int�r�t ( riba) et le fait de se faire volontairement ou involontairement du mal, tout en recommandant aux croyants, d�une mani�re particuli�re, de se doter d�une hygi�ne de vie, et ce, aux fins de garantir une alimentation saine et �viter le risque de contamination en la mati�re. Une s�rie de recommandations pratiques a cl�tur� l�intervention des sp�cialistes, bas�es particuli�rement sur la conduite � tenir par les commer�ants (poissonniers, bouchers, boulangers, vendeurs, restaurateurs et g�rants de fast-food...) et consommateurs afin d��viter les intoxications alimentaires. Le d�bat dans la salle a port� sur la n�cessit� de coordonner les efforts de tout le monde. Les commer�ants ont d�nonc� le fait qu�ils soient tout le temps p�nalis�s, alors que le march�, certes lib�ralis�, n�est pas encore r�glement�. Ils pointent un doigt accusateur sur les d�passements enregistr�s lors des op�rations de contr�le des brigades mobiles de la DCP. Un intervenant a propos� le recours aux sachets isothermes pour les m�nages. Le pr�sident du Forum social, Khmissi Ibrahim, a signal�, quant � lui, les probl�mes toujours pendants de l�approvisionnement en eau potable (qui serait impropre � la consommation, selon ses dires) et celui touchant l��nergie �lectrique de la cit� des 117-logements, localit� de Laghouat de Oued G�sob. Deux ph�nom�nes qui ont eu des r�percussions sur la sant� des consommateurs. Des remarques qui n�ont pas eu de r�ponse du fait de l�absence de Sonelgaz et de l�ADE. Le pr�sident d�Asprodec a laiss� l�assistance sur sa faim, car il n�a pas voulu, pour cause de manque de temps, l��clairer sur ses pr�occupations. Esp�rons que ce genre d�actions soit inscrit dans la dur�e.