La mafia implique l�omerta, pacte de soumission de la victime et d�impunit� de l�agresseur. L�omerta est impos�e par des sanctions exemplaires avec marque de fabrique. La criminalit� m�me non sanguinaire devient mafia si elle contamine les pouvoirs publics. Lois, magistrats et police ne suffisent pas contre la mafia, car elle laisse en place les structures l�gislatives, judiciaires, coercitives, mais en d�tourne le fonctionnement en sa faveur. A noter que le pouvoir des citoyens est d�cisif ; bien que perdants ils peuvent devenir perm�ables, voire favorables � des �quilibres contr�l�s par la mafia. Si l��ducation ne r�duit pas la mafia, alors que faire ? Dans ce recensement des Nations unies, il manque les mafias les plus criminelles de l'histoire de l'humanit� : les complexes militaro-industriels, les transnationales qui d�localisent et exploitent la mis�re, les transnationales qui vendent des produits inadapt�s aux besoins locaux, etc. Des millions de morts � leur actif ; des centaines de milliers chaque ann�e. Eux menacent la survie d'une grande partie de l'humanit�. Le probl�me que personne ne veut voir dans les mafias, c'est les politiques !! Tant que nous n'avons pas un Etat fort, avec des politiques fortement contr�l�s, les mafias tisseront leurs toiles et au moyen de ces r�seaux continueront � se d�velopper. Les mafias font-elles autre chose que pousser � son terme la logique du profit, de la libert� d'entreprise sans limite et sans lois ? La mondialisation mafieuse est-elle autre chose que le stade pr�sent du capitalisme ? Ou du syst�me lib�ral (sans limites et sans lois) ? �Le crime organis� est devenu une force � l'�chelle mondiale.� Un exemple de mafia : celle de l'Occident et ses complices est particuli�rement responsable et coupable : y sont au menu, depuis environ quatre si�cles, le racisme, les tueries, les pillages, les g�nocides, l'esclavage et les trucs planqu�s dans les paradis, et les complexes militaro-politiques et tant et tant d'autres mafias.