Le nouveau ministre de l'Education nationale réunira les directeurs de l'éducation, aujourd'hui, lors d'une conférence nationale des cadres. Abdelhakim Belabed devra donner ses instructions pour mettre en place les dernières retouches aux examens nationaux et la rentrée scolaire prochaine. Le collectif des syndicats autonomes, également convié à cette réunion, a décidé de rejeter l'invitation. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Il reste moins de deux mois avant le début du premier examen national. En effet, c'est le 29 mai prochain que les élèves du cycle primaire devront composer avec l'examen de la 5e. L'examen de fin de cycle moyen est prévu pour le 9 juin prochain et l'examen du bac débutera le 16 juin. Le ministère de l'Education s'affaire donc à mettre en place les dernières retouches à ces examens avant le jour J. L'avancement de ces préparatifs fera l'objet d'une conférence nationale qu'organise, ce matin, le ministre de l'Education nationale, avec les directeurs de l'éducation, au siège de son département. «Il s'agit de mettre en place les derniers préparatifs pour les examens nationaux qui seront lancés bientôt, il est question aussi de donner des instructions pour la préparation de la rentrée scolaire prochaine 2019-2020 », nous confie un cadre au ministère de l'Education. Belabed doit discuter également avec ses cadres sur des questions d'ordre administratif, nous dit-on. Il s'agit notamment des examens professionnels et des établissements scolaires qui devront être inaugurés et réceptionnés à la rentrée scolaire prochaine. Le successeur de Nouria Benghabrit à la tête du département de l'éducation nationale devra s'enquérir également de l'avancement des programmes scolaires. «Le troisième trimestre a été entamé depuis une semaine, et nous allons nous enquérir du degré d'avancement des programmes», nous explique-t-on encore. Les programmes scolaires enregistrent, en effet, un retard important, affirment les syndicats. D'autant que le deuxième trimestre a connu des perturbations suite aux mouvements de grève déclenchés par les syndicats autonomes pour revendiquer des solutions à leurs problèmes socioprofessionnels. Le troisième trimestre connaîtra le même sort puisque six syndicats du secteur comptent poursuivre la protestation dans le cadre du soutien au mouvement populaire. D'ailleurs, le Satef n'exclut pas un risque sur l'année scolaire. « La balle est dans leur camps, nous allons continuer le combat jusqu'au départ de ce système, s'ils ne veulent pas qu'il y ait un risque sur l'année scolaire, ils n'ont qu'à répondre aux revendications du peuple », a déclaré Boualem Amoura. Par ailleurs, cette conférence se déroulera sans les six syndicats regroupés au sein d'un collectif. Ces derniers ont décliné l'invitation du ministère et refusent de travailler avec le gouvernement de Bedoui. S. A.