Les habitants de Bab-Djiad et R�hiba ne savent plus � quel saint se vouer puisque depuis pr�s d�une ann�e, des travaux ont �t� entrepris et entam�s, mais pas encore termin�s � leur grand d�sespoir. D�abord, il aura fallu une longue attente pour que les trottoirs de la rue du 1er-Novembre (ex-rue de Bel- Abb�s) soient enfin refaits. Mais quelques semaines plus tard, il a fallu tout enlever pour installer les nouvelles conduites d�eau et de gaz. Imaginer les d�sagr�ments des automobilistes et des riverains d�une des plus importantes avenues commerciales de la ville. Ajoutez � cela la poussi�re et l�absence de l�eau dans les robinets durant 40 jours et vous aurez une id�e du calvaire endur�. Depuis plusieurs mois, on attend toujours le bitumage de cette avenue, cependant que d�autres l�ont connu 3 ou 4 fois. Un petit peu plus loin, � R�hiba, un des plus vieux quartiers de Tlemcen, la vie est devenue impossible... C�est bien simple, on se croirait au sortir d�une v�ritable carri�re au c�ur m�me de la ville, avec la poussi�re qui p�n�tre partout. Ceux qui ont connu le sud avec les vents de sable en savent quelque chose. A R�hiba, les habitants sont contraints de s�enfermer pour �viter au maximum cette poussi�re envahissante. On signale m�me des cas d�asthme et d�insuffisance respiratoire chez les nourrissons et les enfants en bas �ge. Jusqu�� quand va durer cette situation ? Messieurs les responsables, faites un tour � Bab-Djiad et R�hiba, vous d�couvrirez un quartier abandonn� en plein centre-ville, un quartier asphyxi� H24 par les �clandestins � qui font la loi depuis des ann�es encerclant le mausol�e de Sidi-Mazouni devenu un v�ritable d�potoir.