La hausse des prix des fruits et légumes et des produits de large consommation durant le mois de ramadhan se poursuit toujours au niveau de nombreux marchés de la wilaya. Une simple virée aux marchés du centre-ville de Jijel, de village Moussa et de Djimar, nous renseigne sur cette flambée des prix qui s'installe dans la durée. A cet effet, au niveau du marché du centre-ville de Jijel, le prix de la tomate a frôlé les 140 da le kilogramme, l'oignon atteint 85 da le kilogramme, la salade très prisée en ce mois, son prix varie entre 100 et 120 da le kg, le concombre de piètre qualité se vend à 90 DA, le prix de la betterave varie entre 80 et 100 da selon la qualité, les carottes se vendent à 70 da tandis que la courgette a enregistré une baisse en passant de 90 da à 60 DA. Il convient de souligner que les fruits sont également touchés par cette hausse des prix qui frappe de plein fouet le pouvoir d'achat des bourses moyennes en cette conjoncture économique de plus en plus difficile. Dans le même marché, le prix du melon oscille entre 180 et 200 da, la pastèque à 100 DA kg, la fraise qui était à 170 da il y a une semaine a grimpé pour atteindre les 270 da, la cerise a frôlé les 1500 da, le kiwi à 1200 da, la pomme importée à 750 da le kg. Dans le marché des fruits et légumes de village-moussa dont les prix sont habituellement inférieurs à ceux pratiqués ailleurs, a été touché par cette flambée. A cet effet, le prix de la tomate varie entre 110 et 130 DA, le prix de la pomme de terre est entre 45 et 55 DA, la salade à 100 da, le concombre oscille entre 80 et 90 da le kg, l'oignon qui se vendait il y a trois jours 65 da a grimpé pour atteindre les 80 da, le haricot vert à 200 da, la carotte à 70 da, les petits-pois à 150 da, le poivron relativement abordable se vend à 80 da le kg. Cette flambée des prix n'a pas épargné les fruits : le prix du melon varie entre 170 à 200 da le kg, la fraise à 250 da, la pastèque à 90 da, les pommes à 650 da. Il convient de souligner que les prix des fruits ne sont pas à la portée des bourses moyennes en ces temps de disette. Certains connaisseurs du marché des fruits et légumes attribuent cette hausse à l'inexistence d'un marché de gros de fruits et légumes au niveau de la wilaya, susceptible de réguler l'offre et la demande et mettre un terme à la nuée d'intermédiaires et leurs pratiques spéculatives qui accentuent l'érosion du pouvoir d'achat de nombreux consommateurs. Notons, enfin, que le marché des fruits et légumes de village Moussa dans la commune de Jijel croule sous les ordures qui constituent un terrain fertile pour la propagation des maladies de tout genre. Bouhali Mohammed Cherif