Avec le mouvement du 22 février, les Algériens redécouvrent que l'espace public est leur espace. Ce n'est plus l'espace du beylik mais bien celui de tous et de chacun. C'est une des révélations de la révolution du sourire. Ils ont même érigé certains espaces comme les symboles de cette révolution, dont la Grande-Poste à Alger. Mais le pouvoir aussi l'a découvert. C'est pourquoi il essaye de décontenancer les manifestants en fermant les places. Mais une place prend la place d'une autre place, la nature ayant horreur du vide. A. T. [email protected]