Les corrections des épreuves du baccalauréat vont débuter samedi 29 juin, a indiqué le ministère de l'Education nationale. Plus de 41 000 enseignants sont mobilisés pour assurer cette mission qui va durer entre une semaine et dix jours. 70 centres de correction sont également mobilisés à travers le territoire national. Salima Akkouche – Alger (Le Soir) - Après le lancement, vendredi dernier, des corrections des épreuves du BEM, le ministère de l'Education nationale s'apprête à donner, samedi 29 juin, le coup d'envoi officiel des corrections des épreuves du bac. Le ministère de l'Education nationale a mobilisé plus de 41 000 enseignants pour assurer ces corrections. Les enseignants répartis à travers 70 centres de corrections auront entre une semaine et dix jours pour finaliser cette opération. Ces derniers ont, d'ailleurs, reçu leurs convocations hier. Les correcteurs sont soumis à rester dans les centres de corrections de 7h du matin jusqu'à 14 heures. Ceux qui le désirent peuvent aller au-delà. Mais, visiblement, ce timing a été étudié puisque les enseignants reconnaissent qu'ils ont du mal à reprendre les corrections et à se concentrer après la pose déjeuner. Cependant, avant que les correcteurs puissent entamer le travail de notation, les copies des candidats sont soumises à toute une procédure. Après leur ramassage au niveau des centres d'examen, les copies doivent passer par les centres de regroupement pour l'anonymat. 18 centres sont prévus lors de cette opération qui doit garantir l'anonymat des copies. Ces derniers sont chargés du retrait de toutes les données personnelles des candidats sur les copies d'examen pour les remplacer par un code secret. Ensuite, les copies seront dispatchées à travers les différents centres de corrections à travers le territoire national. Une opération qui peut durer jusqu'à une semaine, selon Boualem Amoura, secrétaire général du Satef. Le début des corrections est fixé, dit-il, au 29 juin, mais la première journée n'est pas consacrée aux corrections mais à l'étude du barème des notes. «Le premier jour, nous nous réunissons avec les inspecteurs de chaque matière pour discuter de la procédure de la correction et du barème des notations et nous préparons une correction type pour chaque sujet », a expliqué M. Amoura. Une copie d'examen, dit-il, passe par deux corrections. Elle peut subir une troisième correction lorsqu'il y a un écart de 3 points entre les deux corrections. Mais cela arrive rarement, dit-il. Toutefois, M. Amoura s'interroge sur les critères du choix des enseignants correcteurs. Solon lui, «c'est toujours les mêmes correcteurs qui sont convoqués chaque année, les nouveaux enseignants doivent aussi être intégrés dans cette opération». Combien de feuillets peut corriger un enseignant par jour ? Cela dépend de chaque enseignant, expliquent des enseignants. «Chaque enseignant a son rythme, et ça dépend aussi de la matière, certains peuvent aller jusqu'à 60 copies ou plus par jour», nous a expliqué une correctrice de mathématiques qui reconnaît ne pas pouvoir aller au-delà de 25 copies par jour. Le ministère de l'Education nationale a indiqué que cette année et contrairement aux années précédentes, les correcteurs toucheront leur prime de correction juste après la fin des corrections. Sachant que la prime de correction n'est pas calculée sur la base du nombre de copies corrigées. Une fois l'étape de correction terminée, les copies reviennent vers les centres de codage pour la proclamation des résultats. Cette année, les résultats seront annoncés par l'Onec vers le 18 juillet prochain. S. A.