Le président élu du Panama, Laurentino Cortizo Cohen, a affirmé lors d'une rencontre tenue avec son homologue sahraoui, Brahim Ghali, dans la capitale panaméenne que les deux pays ont de « bonnes relations », soulignant que les deux peuples entretiennent aussi d'« excellentes relations ». Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a rencontré dimanche soir le président élu de la République du Panama, à la veille de la cérémonie officielle de sa prestation de serment, a indiqué l'agence sahraouie SPS. Au cours de cette réunion, le président sahraoui a exprimé ses félicitations et celles du peuple sahraoui à M. Cortizo suite à son l'élection à la tête de l'Etat, tout en réaffirmant sa volonté de continuer à renforcer les « excellentes relations avec le Panama, pays frère d'Amérique latine », a ajouté la même source. Le président Ghali a souligné, à l'occasion, que le Panama demeure "un exemple en matière de solidarité et d'aide aux luttes des peuples dans le monde" contre le colonialisme, insistant à ce propos sur la « nécessité de continuer à renforcer les passerelles d'échange entre l'Afrique et l'Amérique latine ». Le nouveau président du Panama, Laurentino Cortizo Cohen, a exprimé, pour sa part, sa satisfaction pour la rencontre tenue avec le président Ghali, affirmant que « nous sommes deux peuples géographiquement éloignés, mais entretenons d'excellentes relations ». Brahim Ghali assistera lundi en présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement à la cérémonie officielle d'investiture du président élu, Laurentino Cortizo Cohen. Arrivé samedi dans la capitale panaméenne à l'invitation du gouvernement de ce pays, le président sahraoui a été accueilli à l'aéroport international de Tocumen par des représentants des autorités nationales panaméennes, où une unité militaire en service lui a rendu les honneurs militaires. S'exprimant à la presse locale, le dirigeant sahraoui a rappelé les relations historiques existantes entre les deux pays. « Je suis sûr que nous développerons nos relations dans l'intérêt de nos deux peuples. Nous sommes deux peuples géographiquement éloignés, mais avec de nombreux liens et relations qui nous unissent », a précisé M. Ghali. Le Panama avait établi des relations diplomatiques avec la RASD le 23 juin 1978. Un fait qui donnerait à ce pays d'Amérique latine une place privilégiée dans l'histoire et la lutte du peuple sahraoui. Notons que le président sahraoui est accompagné, lors de cette visite, par une importante délégation comprenant le ministre délégué pour l'Amérique latine, Mansur Omar, l'ambassadeur sahraoui au Panama, Ali Mahmud, l'ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Suleima Tayeb, le conseiller auprès de la présidence, Abdati Breika, ainsi que le premier secrétaire Omar Hassana. Récemment, M. Ghali avait assisté à la cérémonie d'investiture de Nayib Bukele en tant que nouveau président du Salvador, pays avec lequel la RASD entretient des relations étroites et historiques. La visite du président sahraoui au Salvador intervenait après celle effectuée en mai dernier en Afrique du Sud où il avait assisté à l'investiture officielle du président sud-africain, Cyril Ramaphos, réélu pour un nouveau mandat à la tête du pays. L'Afrique du Sud et la RASD sont également liées par des relations diplomatiques au plus haut niveau depuis 2004. Les peuples des deux pays partagent aussi une histoire riche et une résistance héroïque contre le colonialisme.