A bientôt 39 ans, l'arbitre éthiopien Bamlak Tessema Weyesa fait partie de la crème des sifflets en Afrique. Ce réanimateur médical diplômé en sociologie de l'université d'Addis-Abeba a décroché son badge Fifa en 2009, six ans après avoir lancé sa carrière d'arbitre. En dix années, l'héritier de la fratrie des Tessema, l'oncle n'étant autre qu'un proche parent de l'ancien président de la CAF Ydnekatchew Tessema décédé en août 1987 alors qu'il était encore patron de l'instance africaine du football, a déjà à son compte 90 matchs internationaux durant lesquels il a distribué 198 avertissements (118 au profit des visiteurs), 3 cartons rouges (tous pour les visiteurs) et a accordé 16 penalties dont 9 au profit des locaux. En Egypte, Tessema prend part à sa troisième phase finale de la CAN, après Guinée-Equatoriale-2015 et Gabon-2019. Durant sa carrière, il a officié pas mal de rencontres de clubs et sélections d'Algérie. La première fois eut lieu en 2013 lors de la CAN-U20 où il a dirigé le match des Verts contre le Ghana (0-2). Avec les A, il arbitrera le fameux match contre le Zimbabwe en ouverture de la phase des groupes de la CAN-2017 (2-2). Ce sont les deux offices qu'il assurera avec nos différentes sélections, lui qui a été désigné pour les matchs d'un certain nombre de nos clubs engagés en coupes africaines (MCA, ESS, USMA et MOB). Il a également arbitré des matchs des équipes ivoiriennes. La première fois eut lieu au CHAN-2016 au Rwanda lorsqu'il sifflera le match Côte d'Ivoire-Maroc (1-0). Il sera à nouveau sollicité pour assurer l'office du derby ouest-africain Gabon-Côte d'Ivoire (0-3) comptant pour les qualifications au Mondial-2018. C'est lui qui a dirigé le match retour de la Coupe de la CAF Zamalek-RS Berkane durant lequel il a été agressé par le président de la FRMF, également patron du RSB, Fawzi Lekdjaâ. Durant la présente CAN, Tessema a dirigé deux rencontres. Il s'agit de Tunisie-Angola (1-1), Tunisie-Mali (1-1) et de Cameroun-Ghana (1-1). Aujourd'hui, Tessema sera secondé par le Soudanais Mohamed Ibrahim et le Congolais Olivier Safari. M. B.