Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a poursuivi sa hausse mardi en s' établissant à 59,94 dollars le baril, contre 59,46 dollars lundi dernier, a indiqué hier l'Organisation pétrolière sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée-Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela). Le même jour, les prix de l'or noir ont terminé en légère hausse à la veille. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'est établi à 60,03 dollars à Londres, en hausse de 0,5% (ou 29 cents) par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril américain de WTI pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a fini à 56,34 dollars, soit 0,2% (ou 13 cents) de plus que la veille. Cette hausse est intervenue à la veille de la publication du rapport sur les réserves de brut américain. Selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg, les analystes s'attendent à une baisse des stocks de brut de 1,4 million de barils sur la semaine achevée le 16 août. Une diminution des réserves indique généralement une hausse de la demande en pétrole, de nature à faire monter les prix. D'autres analystes soulignent que la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis empêche tout gain durable des prix de l'or noir. Mercredi, les prix du pétrole on débuté la séance en hausse. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 60,50 dollars à Londres, en hausse de 0,78% par rapport à la clôture de mardi. A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, s'échangeait à 56,35 dollars, 0,39% de plus que la veille. Par ailleurs, les cours restent soutenus par l'accord de limitation de production reconduit par l'Opep et ses partenaires à leur tête la Russie . Cet accord a été prolongé pour une durée de 9 mois à partir du 1er juillet . L'Organisation avait convenu, en décembre 2018, avec dix pays producteurs non-Opep, la Russie à leur tête, d'une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils/jour à partir du 1er janvier 2019, pour une période de six mois, avec une réduction de 800 000 barils/jour par l'Opep et de 400 000 barils/jour par ces pays producteurs non-Opep. Plusieurs réunions de l'Opep sont attendues pour les prochains mois pour examiner les évolutions du marché pétrolier. APS