Le ministre de l'Education, Abdelhakim Belabed, a assisté, jeudi, à une réunion avec différentes associations de parents d'élèves. L'objectif a été d'aborder les dispositions prises par le gouvernement dans le but d'organiser une bonne rentrée scolaire. Ghazi Boucharef - Alger (Le Soir) - Selon les propos du ministre de l'Education adressés à la presse suite à la réunion, celle-ci a eu lieu « (…) pour discuter des différents sujets ayant trait à la rentrée scolaire. Elle constitue une rencontre d'information et d'écoute au cours de laquelle nous avons parlé des agrégats de cette rentrée», rappelant que son département réceptionnera, cette année, 656 établissements dont 426 écoles primaires, 137 collèges et 93 lycées. La façon de prendre en charge des enfants scolarisés, particulièrement les enfants à besoins spécifiques, a été le principal sujet à l'ordre du jour. Dans cette optique, le Premier ministre, ayant, dernièrement, mis en place une commission intersectorielle dont les secteurs de l'éducation, de la santé, de la formation professionnelle et de la solidarité nationale, a confié à son ministre de l'Education, une mission. Celle-ci consiste en la prise en charge des enfants à besoins spécifiques, en comblant les vides qui, depuis longtemps, altèrent leur scolarité et en encourageant ladite commission intersectorielle à tout mettre en œuvre pour produire des idées bénéfiques pour le milieu scolaire. En outre, le ministre de l'Education a déclaré que les manuels en braille, commandés par son département, seront à la disposition des enfants à besoins spécifiques « dans les délais». Au sujet de l'Ecole normale supérieure (ENS), le ministre de l'Education a assuré que la totalité des diplômés sortant seront aptes à enseigner, quand bien même ils seraient en surnombre. En effet, d'après les dires de son ministre de l'Education lors de la réunion, le Premier ministre a accordé une dérogation qui assure depuis 2016 la prise en charge du surnombre des diplômés. Par conséquent, il a assuré que la liste reste bien en vigueur, au cas où le nombre de diplômés sortant est insuffisant. Par ailleurs, le ministre de l'Education a fait savoir que le fameux cours inaugural de cette année sera en lien avec le contexte sociopolitique actuel du pays, car il est impossible pour l'école, élément majeur de la société, « de rester en marge». De même, cette même école compte bien contribuer à ladite collaboration entre les différents secteurs, afin que l'Etat puisse, comme à son habitude, valoriser son image aux yeux de l'opinion publique. Ainsi, le cours aura comme objectif de raffermir, d'un côté, les liens entre les citoyens et, d'un autre, entre les citoyens et l'Etat, tout cela « pour l'intérêt de la Nation ». A vrai dire, plus de 9 millions d'élèves feront leur rentrée cette année dont 36 000 enfants à besoins spécifiques. Autant d'élèves impliquent autant, voire plus de parents, ou une grande partie de l'opinion publique à ne pas sous-estimer. C'est dire à quel point cette rentrée doit être importante pour le gouvernement. G. B.